Tribune – Dégradation de la prise en charge des enfants – Mai 2016

ATSEMDepuis Janvier 2016 la municipalité a choisi de ne laisser que 3 ATSEM pour 4 classes à la maternelle Louise Chassagne.

Nous en avons déjà parlé dans Mosaïque.

L’élément nouveau est la tenue d’un Conseil d’Ecole en présence de Mme le Maire, de l’Adjointe à la Vie Scolaire et de L’Inspecteur de Circonscription (Education Nationale), en plus des parents et des enseignants. Ceux-ci ont présenté une évaluation des organisations qu’ils ont mises en place, avec une ATSEM en moins dans l’école.

Le constat est là : quel que soit le mode d’organisation, il y a une dégradation des conditions :

  • D’accueil, les ATSEM accompagnant tout au long de la journée les enfants dans leurs activités, leur sécurité, leur hygiène, leurs gestes au quotidien (habillage, restauration….)
  • D’apprentissage, par l’annulation d’ateliers de langage et de manipulation, de sorties, de propositions différenciées notamment pour les enfants en difficulté.

Une motion présentée au Conseil d’Ecole reprend ces constats et demande que le 4ème poste d’ATSEM soit pourvu.

Elle a été votée par 9 voix pour et trois abstentions. 

A partir de ce travail d’évaluation, de cet avis du Conseil d’Ecole, il paraissait évident que la Mairie se donnerait les moyens de pourvoir le 4ème poste d’ATSEM

Il n’en est rien. Après le retrait du poste, après plusieurs débats en Conseil Municipal et le Conseil d’Ecole, la Municipalité avance une menace voilée de regroupement des écoles maternelles, avec la fermeture d’Herbinière Lebert. Que proposeraient les enseignants si les classes passaient à 32 élèves ?

Pourtant les sanitaires d’Herbinière Lebert viennent d’être refaits, des tableaux blancs numériques avec tout le câblage nécessaire viennent d’être installés. Le jardin d’enfant présent dans l’école est complémentaire des deux classes. D’autre part en Conseil Municipal, Mme le Maire a affirmé son souhait de maintenir les 3 écoles maternelles à Provinces, Chavril.

La décision municipale a été prise en décembre sans concertation préalable. La discussion a été incontournable avec les partenaires de l’école. Mais la logique d’économie rend la Mairie sourde et aveugle. Pourtant elle met en avant dans le budget son attachement à la qualité du service public en faisant des économies.

La réalité est là, les sources d’économie ne peuvent être trouvées dans la dégradation de l’accueil des enfants en maternelle. 

Ne serait-il pas plus simple de reconnaitre cette évidence ! Sainte Foy A VENIR le demande toujours !