28 mai 2025 – Abandon des ZFE – Parachèvement du déni écologique !!!

Mercredi 28 mai 2025, Assemblée Nationale, Paris. Parachèvement du déni écologique !!!

Pourquoi sont-ils (elles) si irresponsables, si aveuglés par la rentabilité, à courts termes, de leurs manœuvres politiciennes ? Nous, qui avons développé une conscience écologique, sommes mobilisés. Nous savons quel monde nous voulons : un monde où les plus riches ne poursuivront pas leur quête de profits aux dépens environnementaux et sanitaires des plus pauvres, un monde où une loi nécessaire, adoptée en responsabilité (Loi climat et résilience d’août 2021) il y a 4 ans, ne se voit pas abusivement détricotée au nom d’une simplification administrative au printemps 2025, aux prétextes qu’il nous faut faire des économies !!!

Notre gouvernement manque – encore une fois – à ses engagements européens en faveur de l’amélioration de la qualité de l’air ; ce qui devrait lui être rappelé. Il nie les efforts des métropoles qui ont entrepris, seules, depuis trois ans la mise en place progressive des ZFE et des accompagnements nécessaires, notamment, des plus modestes.

Nos enfants sont inquiets. Ils interrogent nos comportements depuis ces dernières décennies, depuis les années 90 où nombre de rapports (du GIEC, et autres rapports scientifiques robustes…) et de réunions internationales sur le dérèglement climatique ont validé la nécessité de faire des choix économiques éclairés pour sauver les humains, et ce qui peut encore l’être de la biodiversité. À ce moment – là, où il semblait que nous avions enfin (comme nombre de jeunes adultes) le courage de bifurquer ; nous sommes repris par nos vieux démons égoïstes et cyniques. Comment des députés LR, macronistes négligents, RN et LFI, ont-ils pu se retrouver ensemble, à la veille d’un long week-end, pour faire céder cette loi d’avenir ?

  • Abandon des ZFE – à peine instaurées, depuis janvier 25, pour les métropoles d’au moins 150 000 habitants – même à Lyon et Paris dont on sait les périls courus par leurs populations en raison du réchauffement accéléré du climat dans leurs agglomérations.
  • Adoption de nouvelles dérogations au principe de Zéro artificialisation Nette (ZAN) et une loi agricole, gagnée par un syndicat majoritaire irrespectueux de la bonne santé mentale et physique des paysans (Premières victimes des pesticides. Risque de se suicider 30% supérieur aux autres catégories professionnelles – Cf. rapport MSA 2024) et des consommateurs.
  • Sans parler des freins imposés à l’agriculture biologique, pourtant la seule agriculture bénéfique à la bonne santé des sols, des agriculteurs et des consommateurs. Ainsi que des pressions politiques sur les agences d’expertise (Adem, Agence BIO, Office Français de la Biodiversité) dont nous nous sommes dotés pour accompagner nos politiques publiques de développement durable, dans notre contexte incontournable de transformation écologique de nos sociétés contemporaines.

Qui ne sait pas que ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fera baisser la fièvre ? Notre consternation n’a d’égal que notre refus du catastrophisme. Alors, il nous faut localement, courageusement, à partir de nos territoires, « organiser la résistance citoyenne et solidaire ». Nous soutenir les uns les autres dans nos choix de sobriété dans tous nos potentiels achats (énergétiques, notamment), dans nos déplacements actifs, décarbonés et partagés ; dans nos consommations alimentaires passant par le soutien à nos producteurs locaux et bio, par le développement d’une agriculture bio péri-urbaine et par le gain de sérénité dans nos espaces publics désimperméabilisés, végétalisés et conviviaux, propices aux rencontres intergénérationnelles… Pas d’UTOPIE dans ces possibles à notre portée, mais une résistance déterminée à l’effondrement du vivant, à la négation de notre amour pour cette nature, dont nous faisons partie, nous les humains !