L'Europe vue de l'espace. L'on distingue parfaitement la région lyonnaise. Photographie © NASA

CINQ points saillants du dernier conseil municipal : Jeudi 6 octobre 2022

1) PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE
Comment pouvons-nous sur la prévention des risques majeurs, émettre un avis sur un document que nous n’avons eu que partiellement ? En effet, seul l’exemple des inondations et seulement sur le niveau 1 (cad 120m3/seconde) est précisé et, avec une cartographie schématique. Nous aimerions connaitre les préconisations sur les vitesses de crues plus importantes (125 et 162m3/seconde), mais aussi connaître les modalités concernant les risques de transport de matières dangereuses, les risques de mouvements de terrains, les risques industriels, météorologiques et nucléaires.
Aucune réponse ce jour, à nos demandes répétées !

2) DÉSAFFECTATION DE L’ÉCOLE HERBINIERE LEBERT
Nous constatons une perte de 200 élèves dans nos écoles en dix ans. Quelles actions ont – elles été mises en place pendant toutes ces années, pour limiter l’hémorragie ? Notre groupe et nos collègues précédemment ont régulièrement proposé une politique pour favoriser le logement des familles modestes et moyennes, pour compenser la perte d’habitants et le vieillissement de la population communale.

3) Signature des marchés de prestation de service d’assurance MARCHE D’ASSURANCE et volet CYBERATTAQUE
En 2021, 54% des entreprises françaises ont été victimes d’au moins une tentative de cyberattaque. C’est aussi le lot des entreprises publiques, dont les collectivités locales. Une collectivité territoriale est attaquée par semaine par une cyberattaque et plus de 200 collectivités ont été attaquées par rançongiciel Le risque de cyberattaque est aujourd’hui très fort et il faut nous interroger sur notre système actuel de protection informatique.

4) Déclaration sans suite de la procédure relative au marché global de performance énergétique pour l’éclairage public urbain et PLAN LUMIÈRE
Quel gâchis d’argent public et quel déception après 3 ans de travail sur ce dossier et un processus de dialogue compétitif entre les quatre entreprises retenues qui semblait prometteur ? Quels défauts dans l’écriture du cahier des charges par l’AMO engagé vous
conduisent-ils à ne pouvoir qu’invoquer de très hypothétiques risques juridiques pour renoncer dans l’immédiat à ce projet ? Qui plus est, en jetant par la fenêtre 16000 fois 4 = 64 000€ HT donc 76 800€ TTC de rémunération des entreprises engagées dans la
procédure. Sans compter les 70 000 € pour payer des travaux de rénovation sur l’exercice, qui auraient dû être réalisés dans le cadre du plan lumière.

5) Vogue de la Sainte-Foy, début octobre. Seuls trois forains auraient cette année demandé et obtenu en temps et en heure l’autorisation d’occuper l’espace public, place Millou ? Que s’est – il vraiment passé pour tous les autres ? Pour les fidésiens, c’est la vogue à la grimace : pas d’attraction de qualité, ni à des prix mesurés, pour les enfants et les adultes. Il va falloir à l’avenir rencontrer à l’avance les forains et discuter courageusement de ces enjeux qualitatifs.

Wei Wei GUO , Faiza Mihoubi, Serge Replumaz, Yvette Lathuilière. SainteFoyAVENIR.