présentée par Jacqueline Verdier en fin de Conseil Municipal du 3 octobre :
« Nous avons été sollicités par des familles au sujet d’une demande de repas sans viande dans les cantines scolaires de la commune.
Dès 2013 la municipalité a été sollicitée par des parents pour la mise en place de repas sans viande. Cette demande a été réitérée à plusieurs reprises, par une question en Conseil D’École, des demandes formulées au moment des inscriptions, auprès de l’Adjointe à la vie scolaire, ou auprès des personnels municipaux de la cantine.
La réponse de la Mairie est toujours du même ordre « repas classiques » ou « repas sans porc » sont les deux seuls choix proposés pour l’inscription à la cantine.
Il y a même un durcissement dans les réponses apportées par écrit aux parents
La tolérance de la réponse de 2013 « les agents de restauration sont attentifs aux enfants et ne leur serviront a priori pas de viande… », devient en 2015 « à noter que les agents des écoles ont la consigne de servir aux enfants toutes les composantes du repas, sans pour autant les forcer à les consommer ». En 2018 la réponse très laconique dit « toute demande de repas autre que ceux proposés ne sera pas prise en compte »
Pourtant les crèches municipales proposent des repas sans viande
Pourtant des communes de toutes sensibilités politiques proposent des repas sans viande. C’est le cas de Chaponost, Francheville, Brignais, Pierre Bénite, Lyon, Ecully.
Cette situation de blocage municipal met les enfants, leurs parents, notamment les mamans en situation difficile vis-à-vis de l’école :
- Des difficultés de gestion par rapport à l’activité professionnelle des parents qui ne peuvent pas inscrire leurs enfants tous les jours.
- Une situation compliquée entre les enfants et le personnel de cantine. Les enfants se retrouvent avec de la viande dans leur assiette, qu’ils refusent de manger. Dans ce contexte la cantine n’est pas un lieu, un moment serein.
- « Les parents sont souvent sollicités pour faire des gâteaux, mettre la main au portefeuille pour l’école, tout en étant ignorés dans leur demande. Il n’y a aucune réciprocité » Ce sont là des phrases dites par les parents.
Le nouveau contrat n’intègre pas cette demande de repas sans viande alors que le service scolaire, l’exécutif municipal est totalement informé de cette demande.
Nous vous demandons de prendre en compte cette demande simple de repas sans viande, demande gérable techniquement et qui permet que toutes les familles aient une place pleine et entière dans les cantines scolaires.
Nous souhaitons que le contrat avec SOGERES soit aménagé pour répondre à cette demande.
Dans l’attente d’une réponse au Conseil Municipal du 3 octobre 2019. »
Madame le Maire propose qu'il soit reparlé de cette question en commission.
Il serait temps de redescendre sur terre. La privatisation de la restauration scolaire est égale à une perte de qualité, un surcout pour toutes les familles et une détérioration du service.
Je vous invite à revoir ce documentaire américain « Super Size Me ». Des études françaises vont dans le même sens que le constat établi par ce docu. Il est urgent de stopper la privatisation des services communaux qui chaque année grignotent et engendrent un surcout aux frais des familles.
C’est une question de bon sens collectif dirigé vers les Citoyens.
Vous voudriez que le service soit en régie ?
Nombre de restaurations collectives, y compris celles fonctionnant avec un prestataires, ont décidé de le proposer. A Ste Foy un refus municipal perdure depuis plusieurs années. Cependant cette demande de repas sans viande revient de plus en plus régulièrement pour toute sorte de raison. Au moment du renouvellement du contrat avec le prestataire, la commune pouvait faire en sorte que le service réponde au mieux aux besoins des usagers en organisant une large consultation des personnes concernées (personnel, parents, enseignants… ).