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Changement du Bureau de l’association « Sainte Foy A Venir »

Nous vous informons des changements des membres du bureau de notre association, pour continuer à soutenir le groupe d’élus, à être présents dans la vie communale, et à mener des actions, rencontres à Sainte Foy.

Le Conseil d’Administration (CA) du 16 janvier 2018 a voté pour Georges Di Giusto (secrétaire), Hélène Leduc (Trésorière), Monique Cosson (Présidente).

Nos réunions de CA sont ouvertes aux adhérents qui souhaitent y participer

Rappel des membres du Conseil d’Administration

  • Brigitte Ealet Louzeau, Ali Messouak, Isabelle Piot, Philippe Jusot, Georges Chorrein, Hélène Leduc, Georges Di Giusto, Monique Cosson

  • Les 3 élus membres de droit : André Valentino, Jacqueline Verdier, Serge Replumaz

Les prochaines dates du Conseil d’Administration, salle Laurent Paul à 20h30 :

Mardi 20 mars – mardi 24 avril – mardi 22 mai – mardi 19 juin 2018

Monique Cosson

Présidente

Un passage de relais réussi lors des voeux de Sainte Foy A Venir !

Sainte Foy A Venir a présenté ses vœux 2018, le 25 Janvier dernier. Au delà des échanges personnels et politiques des vœux entre les membres du réseau de Sainte Foy A Venir, ce fut l’occasion d’échanger sur le bilan de mi-mandat établi par Sainte Foy A Venir.

Tous les grands sujets développés sur le « 4 pages » publié par l’association ont été abordés et chacun a pu exprimer son point de vue .

Par ailleurs, suite à l’assemblée générale du mois de septembre 2018, le conseil d’administration de l’association s’est réuni pour élire sa nouvelle Présidente, en la personne de Monique Cosson. Ali Messouak, Président de Sainte Foy A Venir depuis la création de l’association en 2014, avait souhaité passer le relais. L’assemblée l’a chaleureusement remercié pour avoir animé ce réseau en cette première période de mandat municipal. Monique Cosson, connaissant bien les dossiers municipaux, poursuit ainsi son investissement dans la vie locale et associative.

Notre réseau reste vivant et ouvert à toute personne qui serait intéressée par une réflexion et une action dans la vie municipale fidésienne. N’hésitez pas à nous rejoindre.

Isabelle PIOT

Sainte Foy A VENIR continuité et renouvellement

En cette nouvelle année, nous vous annonçons des changements dans le groupe d’élus de Sainte Foy A VENIR.

Monique Cosson élue depuis 2003 et Isabelle Piot élue au début de ce mandat, démissionnent du Conseil Municipal en cette fin de mois. 

Chacune d’entre nous a des raisons personnelles d’arrêter le mandat municipal et en tout état de cause, nous ne nous représenterons pas en position éligible pour le prochain mandat. 

Notre démission conjointe va de pair avec l’engagement de travailler avec la nouvelle équipe de conseillers municipaux au sein de l’association municipale que nous avons créée. Cet engagement est l’expression d’une volonté commune de partager et approfondir les dossiers municipaux, de transmettre notre expérience, et d’impulser les actions de notre liste.

La nouvelle équipe sera constituée d’André Valentino, toujours Conseiller Municipal, et de deux membres de la liste Sainte Foy A VENIR : Jacqueline Verdier et Serge Replumaz. Elle poursuivra le travail politique de défense de nos valeurs et de nos propositions au sein du Conseil Municipal. 

Les futurs élus du groupe Sainte Foy A Venir apprécieront de dialoguer avec vous, lors de l’échange de vœux pour la nouvelle année à laquelle Sainte Foy A Venir vous invite :

Jeudi 25 janvier 2018 à 19h salle du Centre.

Une rencontre pour échanger sur un bilan de mi-mandat 

Nous placer ensemble dans une dynamique de projets.

En attendant ce temps de convivialité

Nous formulons des vœux pour qu’en 2018 

chacune et chacun personnellement et collectivement 

puissent bien vivre, vivre mieux 

en partageant la solidarité, l’attention aux autres et à notre environnement.

Monique Cosson

André Valentino, Isabelle Piot

Démission de Monique Cosson du Conseil Municipal

Nous vous annonçons ce soir Isabelle Piot et moi-même, notre démission du Conseil Municipal : démission prévue au 31 janvier 2018.

Nous avons rencontré Mme le Maire début décembre pour l’informer de cette décision.

Une démission recèle toujours des raisons personnelles mais aussi des raisons collectives.

Pour ce qui est des raisons personnelles, elles sont de plusieurs ordres

  • La certitude que je ne me représenterai pas en position éligible en 2020 après 14 ans de présence, actions au sein du Conseil.

  • La conviction qu’il est intéressant que le changement d’élus ait lieu en cours de mandat.

  • Le besoin d’avoir plus de temps disponible personnellement.

Je suis moi-même arrivée en cours de mandat et cela a été un très bon levier pour entrer dans la fonction, apprendre et trouver ma place.

Je conserve mes autres fonctions électives à la région.

Cette démission de la position d’élue municipale correspond à un engagement renforcé au sein de l’association Sainte Foy A VENIR. Il s’agit de continuer à agir dans cet espace collectif que nous avons créé lors des dernières municipales, de transmettre et soutenir les nouveaux élus. C’est ainsi que nous avons pensé collectivement cette démission conjointe.

C’est donc mon dernier Conseil en tant qu’élue municipale.

Je souhaitais vous dire à toutes et tous au revoir.

Depuis 2003 je me suis employée à travailler sur le fond des dossiers, à argumenter, débattre, donner un point de vue étayé, être dans une position d’opposition réelle et respectueuse des personnes.

Sainte Foy A Venir c’est construit autour de ces valeurs de respect, de débats pour élaborer un projet et des propositions de changement.

Les deux futurs élus présents ce soir, sont particulièrement motivés par cette aventure, avec André Valentino qui va assurer la continuité au sein du Conseil, et Isabelle et moi au sein de Sainte Foy A VENIR nous continuerons à agir au sein de la commune.

Monique Cosson

Démission d’Isabelle Piot du Conseil Municipal

Je vous informe que j’ai présenté ma démission du Conseil Municipal à Mme le Maire il y a 2 semaines, et qu’elle prendra effet à compter du 31 janvier 2018 .

Cette démission repose sur des raisons personnelles. En effet, je vais cesser mes activités professionnelles à l’horizon 2019 et mon projet personnel est d’aller vivre dans une autre région dans le courant de l’année 2019.

Pourquoi une démission maintenant et de manière concomitante avec celle de Monique ? 2019 est une année charnière de fin de mandat et de préparation des nouvelles échéances. Il est important d’avoir des élus qui auront le temps, l’envie et la compétence pour s’investir au sein du conseil municipal, pour connaître les dossiers municipaux, et qui poursuivront leur investissement politique sur la commune.

Il nous est, donc, apparu clairement la nécessité de passer le relais dès à présent. EN ce qui me concerne, je poursuivrai mon investissement associatif au sein de Sainte Foy A Venir jusqu’à mon départ de la commune. Nous avons travaillé collectivement pour construire nos propositions et notre groupe, je ne doute pas de la continuité au sein du Conseil municipal .

A titre personnel, j’en retirerai, bien que mon mandat fut de courte durée, une solide formation citoyenne, une capacité à contribuer au débat public, des rencontres humaines riches et diverses. Je garderai un souvenir particulier des échanges sur les situations individuelles difficiles que traversent certains et surtout certaines de nos concitoyennes, au CA du CCAS. Je ne manquerai pas la dernière commission « communication et vie associative » du mois de janvier, pour ce qui me concerne.

Je poursuivrai mes engagements que ce soit au niveau associatif ou politique dans ma future commune de résidence sans aucun doute. Je vous remercie pour les échanges que nous avons eus dans cette enceinte sous la direction bien orchestrée de Mme le Maire.

Isabelle PIOT

Bilan mi-mandat

A mi-mandat, le point est réalisé sur les actions menées par SFAV et sur celles de la Municipalité.

En résumé, des actions prioritaires :

  • Préservation du poste d’ ATSEM menacé à l’école maternelle Chassagne (supprimé pendant 6 mois)
  • Combat pour garder le bureau de Poste de Chavril (fermé)
  • Dossier pour la création d’un Mutuelle communale

Nos 3 élus, Monique Cosson, André Valentino et Isabelle Piot ont fait paraître dans la presse (Progrès du 20 Octobre 2017) leur réaction au bilan de Mme Sarselli : « Les services publics ne sont pas soutenus ». Ils insistent sur le manque de concertation. Même si la municipalité informe, elle ne sollicite pas ses habitants en amont.

De plus, la moitié des travaux d’investissement prévus aux budgets 2015 et 2016 n’ont pas été réalisés. Les travaux d’isolation thermique de l’école Châtelain ont été également reportés.

Parmi les perspectives, de nouveaux défis pour la commune où SFAV aura une force de proposition : réduire la fracture numérique, accès à l’information pour tous : quid de la diffusion aléatoire de Mosaïque et de sa périodicité de plus en plus espacée ?

Les temps d’accueil péri-scolaires : les TAP

La prise en compte des rythmes de l’enfant : qu’en reste-t-il après 3 ans de fonctionnement ?
La loi de refondation de l’école avait pour but de créer de meilleures conditions de rythmes de vie pour les enfants afin de favoriser les apprentissages scolaires, gages d’une réussite scolaire. Pendant 3 années, la Ville a mis en place des temps d’activités péri-scolaires (TAP) sur 4 jours, certes de manière très morcelée entre temps scolaire, TAP et études, mais sur 4 jours. Cela permettait de réduire la journée scolaire pour les enfants, et d’équilibrer les temps d’apprentissages sur 5 matinées, ce qui favorise le travail scolaire, si on en croit l’évaluation « complète, objective et constructive » du Projet Educatif De Territoire conduite par la Ville . Mais trois ans est une période trop courte pour appréhender l’impact des parcours éducatifs chez les enfants ? Comment mesurer l’impact de l’ouverture et de la découverte pour les enfants de nouvelles pratiques artistiques et culturelles, sportives ou d’éducation à l’environnement ? Une politique éducative se mène sur un temps long.
Pourtant, aujourd’hui, la Ville revient en arrière et opte, dès la rentrée 2017, pour un changement de rythmes scolaires, en revenant à des journées qui seront rallongées jusqu’à 16h30, et une demi journée de TAP, le jeudi après midi. Les raisons sont organisationnelles et financières. Certes, cette réforme est complexe à mettre en œuvre, et génère un coût pour la collectivité.
De plus, au vu des annonces du gouvernement sur la possibilité qui serait donnée aux communes de choisir entre des semaines de 4 jours ou des semaines de 4,5 jours (5 matinées), la Ville de Ste Foy se laisse clairement la possibilité, si le cadre réglementaire le permet, de se désengager de toute organisation de TAP et de revenir à une semaine de 4 jours. Cela représenterait une économie substantielle pour la commune bien-sûr, mais renverrait aux familles l’obligation de se réorganiser, et de financer intégralement la prise en charge de leurs enfants tous les mercredis.
Pour nous, cela va à l’encontre d’une politique éducative locale, qui, aux côtés de l’éducation nationale, devrait viser à créer les conditions de compréhension du monde dans lequel les enfants sont amenés à grandir et à se situer. C’est une compétence centrale des communes ; c’est de leur responsabilité. Il est noté dans toutes les études, que c’est la complémentarité des acteurs éducatifs sur un territoire qui peut créer les conditions de celle-ci. C’est un investissement pour l’avenir, nécessaire, indispensable, prioritaire pour tous. Pour ces raisons, notre groupe s’est opposé à ce retour en arrière.
Isabelle Piot, Monique Cosson, André Valentino

Les élu-e-s SainteFoyÀVENIR siègent dans les 7 commissions municipales

Lors du Conseil Municipal du jeudi 24 avril 2014 ont été désignés et élus les membres du Conseil dans les commissions municipales et dans des associations et organismes.

Les élus de Sainte FoyÀVENIR siégeront dans les 7 commissions municipales :

Monique Cosson dans la commission « Aménagement du territoire, espaces publics et économie », compétente dans les domaines suivants :
L’aménagement urbain et paysager
L’urbanisme et le logement
Le développement économique
Le commerce, les entreprises et l’artisanat
Le cadre de vie de proximité, les espaces verts
Les déplacements
La voirie et les transports
L’Yzeron.

Monique Cosson dans la commission « Générations et action sociale » compétente dans les domaines suivants :
La politique sociale et familiale.
Les écoles et la vie scolaire.
L’enfance et la jeunesse.
La sécurité

André Valentino dans la commission « Sport, culture et échanges internationaux » compétente dans les domaines suivants :
La politique sportive et culturelle
L’ouverture internationale et le jumelage
La valorisation du patrimoine historique et culturel.

André Valentino dans la commission « Institutions et affaires générales » compétente dans les domaines suivants :
Les ressources humaines
Les finances
Les affaires institutionnelles
L’état-civil et population.

Monique Cosson dans la commission « Travaux, bâtiments et moyens généraux » compétente dans les domaines suivants :
Accessibilité des ERP (établissements Recevant du Public)
Travaux et entretien des bâtiments, dont travaux de performance énergétique
Achats
Moyens généraux
Schéma directeur Informatique.

Isabelle Piot dans la commission « Communication et Vie associative » compétente dans les domaines suivants :
Moyens de communication
Événementiel
Grands événements associatifs
Promotion du tissu associatif.

Isabelle Piot dans la commission « Développement Durable et participation citoyenne » compétente dans les domaines suivants :
Suivi de l’Agenda 21
Coordination transversale des actions concernées
Outils de la participation
Suivi de la charte de la participation
Prévention et gestions des risques naturels et industriels.

Nous sommes intervenus sur deux points de fonctionnement des commissions municipales :
• Un travail en amont des délibérations en prévoyant au sein des commissions des auditions d’associations, de citoyens, d’experts de certains sujets….
• L’articulation du travail des commissions municipales avec le travail de participation, concertation des habitants.

Nous reprendrons ces points dans la discussion sur le contenu du règlement intérieur du Conseil Municipal.

Pour les associations et organismes :

Isabelle Piot siègera au CCAS

Monique Cosson sera suppléante à l’Association du Fichier Commun de la Demande Locative Sociale du Rhône.

André Valentino siègera à l’OMS

Monique Cosson siègera au CCCF (Comité Communal Culturel Fidésien).

Nous avons tous les trois choisi cette répartition entre nous pour croiser nos regards, nos compétences et expériences dans les différents domaines de la vie municipale, et dans les instances où nous avions une représentation possible.

Nous nous inscrivons dans une démarche de travail commun, pour la préparation du Conseil Municipal et pour rendre compte de notre action, nos positions.

N’hésitez pas à nous solliciter et à nous apporter des informations sur les questions qui vous concernent, vous préoccupent.

Les municipalités de Sainte-Foy-lès-Lyon : connaître le passé pour préparer l’avenir

Petit préambule du webmestre
Lors d’une réunion de l’association SainteFoyÀVENIR, Georges Chorein prit la parole en guise de conclusion de nos travaux pour nous tracer un bel historique des municipalités fidésiennes. C’est avec un grand plaisir que nous l’avons écouté, que nous avons aussi appris tout un tas d’anecdotes, mais aussi l’historique des campagnes municipales et sur la politique à Sainte-Foy-lès-Lyon. Nous avons bien sûr demandé à Georges de l’écrire pour que chacun puisse en profiter. Merci, Georges, pour ton travail que je vous invite à lire.

Les maires de Sainte-Foy-lès-Lyon d’avant la Seconde Guerre mondiale, 
Léon Michon du Marais (1886-1917),
François Millou (1917-1920),
Xavier Ricard (1920-1938)
vint Henri Giraud élu en 1938.

1940
Les autorités de Vichy remplacèrent ce dernier par Laurent Paul.

1944
À la libération, par arrêté préfectoral du 12 septembre cette municipalité fut dissoute et un arrêté préfectoral du 5 octobre 1944 nomma, en remplacement, municipalités un groupe de 20 personnes (sous l’égide de Louis Juhel, administrateur provisoire).
Celles-ci réunies en Conseil le 12 octobre élurent au poste de Maire Adrien Replumaz, ingénieur résistant communiste (19 voix contre une à Juhel).
Adrien Replumaz fut confirmé dans son poste dans une élection générale en 1945.

1947
Maurice Jarrosson (sans étiquette) fut élu contre la liste Juhel où figurait Adrien Replumaz. Il prit place dans la petite Mairie de la place François Millou.

1953
Maurice Jarrosson fut réélu.

1959
Maurice Jarrosson fut réélu.
En juillet 1960, j’installai ma très nombreuse famille dans la maison que j’avais construite chemin chantegrillet.

1965
Raymond Barlet (sans Étiquette) lui succéda.
C’est sous son mandat que furent construits les quartiers des Provinces et de la Gravière, ce qui fit doubler la population de Sainte-Foy.
Au cours de ces années, les organisations politiques commençaient à s’intéresser au pouvoir municipal tenu jusqu’alors majoritairement par des personnages élus au titre d’« Intérêt local, sans étiquette ». Le Parti communiste était le seul structuré localement dans la cellule G. Levy.

1971
Raymond Barlet fut réélu.
En vue des élections de 1971, le PCF avait invité à une réunion, le 12 février, au Café du Commerce, toutes les personnes réputées de Gauche, aux fins de créer une liste d’« Union de la Gauche ». Se retrouvèrent là 30 personnes fidésiennes dont certaines peuvent vous être connues : Raymond Forel, Léon Penin, Jean Aubertin, Gérard Collomb, Roland Bernard, Jean Bonnard, Regis Gallay, Jean-Paul Gauthier, Georges Chorein…
Notre « Liste d’Union de la Gauche » (Raymond Forel – PCF, Jean Aubertin – SE, Roland Bernard – PS…) se présenta aux suffrages et obtint 1150 voix et aucun siège. En effet, à cette époque, la liste gagnante occupait tous les sièges.
Raymond Barlet, réélu, installa comme adjointe aux affaires sociales une certaine Bernadette Jayet ; celle-ci eut, en 1973, la lumineuse idée de fédérer tous les clubs dans un organisme unique indépendant : OFTA (Office Fidésien du Troisième Âge) et d’en amplifier avec succès les activités.
Par contre, il installa comme adjoint à l’urbanisme Jacques Barbier. Celui-ci se révéla « bétonneur » forcené : il décida d’accorder un Permis de construire de 750 logements, à un promoteur, en détruisant le parc du Brulet ; de plus, il conçut un projet pharaonique de cité administrative et commerciale détruisant le parc du Mont Riant.
Un énorme vent de contestation se leva et entraina, en 1976, la démission de cinq conseillers (Bernadette jayet, Marthe Contreau, Jo Quinet, Toinon Lecomte et Yves Jambon) et la création de l’association AGUPE (Association Générale d’Urbanisme et de Protection de l’Environnement).
En 1972, j’avais adhéré à la Section fidésienne du Parti Socialiste, créée par Gérard Collomb et Roland Bernard. Rapidement, tous deux constatèrent (à juste titre) que leur avenir politique ne pouvait pas se trouver à Sainte-Foy. L’un partit à Lyon 9e, l’autre à Oullins.
Chacun y réussit la carrière qu’il souhaitait !
Au long des années 1970, 80 et 90, la section du Parti Socialiste prospéra et la cellule Communiste s’amenuisa.

1977
Maurice Moulin (UDF) (qui vota Mitterrand en 1981 et le fit savoir !).
Fut élu à la tête d’une liste teintée d’écologie en promettant de balayer les infernaux projets.
Notre « Liste d’Union de la gauche » (Francois Besson – PS, Pierre Bove – PCF avait obtenu 2484 – 3228 voix… et, évidemment aucun siège.
Ce Maire s’attela victorieusement à la tâche : il enterra le projet du Mont Riant.
Après une procédure longue [et onéreuse] il obtint la création de la ZAC du Brulet partagée en six parts entre la commune de Sainte-Foy, le département du Rhône, la COURLY, la SLC [immeubles de bureaux], la fondation Mazenod [Franco-canadiens], et réduisant la part du promoteur à 250 logements dans la partie sud [la Calmeraie].
Dès le 28 juin 1977, il acquit la propriété Charbin-Brossette [19 168 m2 pour 2 270 000 Fr] pour y installer en 1980 la mairie actuelle dans le « Château ».
Il obtint l’annulation des projets de bretelles d’autoroute dans le Grand Vallon.
Je regrette que, malgré tout cela, son nom ait été effacé des mémoires, après que sa municipalité totalement disparate se soit effondrée dans un total chaos.

1983
Jean Salles [UDF] fut élu.
À l’occasion des élections de 1983, une nouvelle loi permit d’introduire une représentation de l’opposition dans le Conseil Municipal : à la liste victorieuse sont attribués 50 % des sièges ; les 50 % restants sont partagés entre les listes au prorata des scores obtenus lors du scrutin, y compris la liste victorieuse.
Pour la petite histoire, une liste de droite [éliminée au premier tour] menée par Paul Delattre était intitulée « Sainte-Foy Avenir » !
Notre liste « Sainte-Foy majorité » obtint six sièges avec 2297 – 3060 voix (Francois besson (PS), Jean Bonnard (SE), J.-L. Lhéry (PRG), Georges Chorein (PS), René Buatois (PS) et Bernard Husson (PS).
Le FN obtint deux sièges.

1989
Jean Salles fut réélu.
En vue de cette élection, nous avons tenté une formule un peu moins politisée en plaçant à notre tête une éminente personnalité, en la personne de Maître Jean Bonnard, bâtonnier de l’ordre des avocats lyonnais et spécialisé dans la défense des collectivités locales.
Nous ne pûmes pas nous entendre avec le PCF qui résolut de présenter une liste séparée « Rassemblement des forces de Gauche et de progrès ». Cette liste fut éliminée au premier tour avec 403 voix.
Notre liste « Sainte-Foy 2001 » obtint 5 sièges avec 2023 – 2353 voix. (Jean Bonnard (SE), Francois Besson (PS), Nicole Lacroix (PS), J.-P Demaugé-Bost (PS), Olivier Baud (PS) et Georges Chorein (PS).
Le FN obtint un siège.

1995
Michel Chapas (UDF) fut élu.
À la suite de la précédente élection, nous avions créé une Association « Sainte-Foy 2001 » destinée à fédérer les nombreux sympathisants de gauche ne souhaitant pas adhérer à un Parti constitué.
Notre liste « Sainte-Foy 2001, Rassemblement de Gauche » obtint quatre sièges avec 1722 – 1833 voix (Georges Chorein (PS), Olivier Baud (PS), J.Pierre Radix (SE), Nicole Lacroix (PS), Louis Boissy (PS).
Le FN ne présenta pas de liste.

2001
Michel Chapas (UDF) fut réélu
En 2001, au cours de l’élaboration de la liste de gauche au sein de l’Association « Sainte-Foy 2001 », un consensus s’établit facilement sur le choix de la tête de liste Stéphane Girard (PS), le plus jeune candidat du Rhône (31 ans) ; par contre il s’avéra que les personnes de la société civile ne manifestaient pas un grand enthousiasme pour se présenter. Nous fûmes contraints d’attribuer les premières places aux politiques : PS, PRG, PCF. Nous cherchâmes un « Vert »… en vain ; il n’y en avait pas.
Pour la société civile, c’est à grand-peine que nous réussîmes à convaincre une certaine Monique Cosson à occuper la sixième place… en supposant qu’elle ne serait pas élue.
Notre liste « Ensemble, imaginons Sainte-Foy » obtint 4 sièges avec 1960 – 2416 voix (Stéphane Girard (PS), Huguette Salles (PS), Marie-Hélène Castrignano (PS), Eric Pommet (PRG), Roger Couston (PCF) et Monique Cosson.
En effet, dès la première année, pour différents motifs personnels les deux premiers élus avaient donné leur démission ; ceci conduisit M.-H. Castrignano à être tête du groupe, Roger Couston (PCF) et Monique Cosson (SE) à y siéger !

2008
Michel Chapas (devenu UMP) fut à nouveau réélu.
Pour préparer l’élection de 2007 (repoussée en 2008), l’association « Sainte-Foy 2001 » avait pris, en 2002, le nom d’« Agir à Gauche », sous la présidence d’Alain Huc.
Au Printemps 2005, Monique Cosson et deux autres adhérents avaient rejoint Les Verts.
Au CA d’Agir à Gauche du 29 mai 2007, le Parti Socialiste proposa de rechercher un très libre consensus sur la position de chacun dans la liste à constituer, à l’exception de la tête de liste qu’il revendiquait en raison de sa position objectivement majoritaire (celle-ci devant être désignée à l’automne par un vote interne de la section fidésienne du PS).
L’assemblée, hésitante, « demanda à voir » !
Au CA d’Agir à Gauche du 23 octobre 2007, la personnalité de la tête de liste désignée par le PS eut l’agrément du PRG, mais pas des Verts, ce qui entraina ceux-ci à constituer leur propre liste… et « Agir à Gauche » à se mettre en sommeil.
Au scrutin du 19 mars 2008
Notre liste « Avec vous, un nouveau souffle pour Sainte-Foy » obtint trois sièges avec 1694-1523 voix (Marie-Hélène Castrignano – PS), Eric Pommet – PRG, Monique Durvin – PS, André Valentino – PS) 
La liste « Sainte-Foy écologique citoyenne et solidaire » obtint 1 siège avec 1041/916 voix (Monique Cosson – Les Verts).

2014
Véronique Sarselli (UMP) est élue.
À la veille de cette échéance, le PS fidésien, à l’initiative de sa responsable Isabelle Piot et avec l’assentiment de l’écrasante majorité de la section PS, décida de ne pas réitérer son exigence précédente et de proposer le regroupement de tous les acteurs politiques (PS, EELV, PRG, FG, société civile) dans une Association unique et de désigner sa tête de liste par un vote primaire interne.

EELV et le FG se rallièrent à cette option.

Le PRG, représenté par Éric Pommet, décide unilatéralement, dès février 2013, que la tête de liste lui appartenait et repousse tout autre choix.

En septembre 2013, afin de concrétiser et cerner ce rassemblement, une association SainteFoyÀVENIR, remplaçant « Agir à Gauche » devenu obsolète, est créée avec la participation du PS, EELV, le FG et de nombreux représentants de la Société civile ; le PRG s’en exclut.

Le 18 novembre 2013, avec la participation et le vote de 137 adhérents, Monique Cosson est élue à la tête de la liste.

Lors de cette élection municipale 2014, notre liste SainteFoyÀVENIR obtient trois sièges avec 1207-1668 voix (Monique Cosson (écologiste), André Valentino (socialiste), Isabelle Piot (socialiste).

La liste Rassemblement citoyen menée par Éric Pommet pour le PRG avec 788 voix fut éliminée dès le premier tour.
La liste FN obtint un siège avec 1172-994 voix

Georges Chorein
Parti Socialiste
Avril 2014

Le premier conseil municipal : réflexions côté public et quelques photos

Samedi avait lieu à la mairie l’installation du nouveau Conseil municipal avec l’élection, sans surprise, de Véronique Sarcelli comme Maire et la désignation de ses dix adjoints.
La salle du Conseil n’est pas assez grande pour accueillir tous ceux voulant assister à cette cérémonie, mais, malgré le manque de place pour le public, Nicole qui était à côté de moi trouve dommage que le Conseil municipal des jeunes ne soit pas présent. Dans l’idée de l’éducation citoyenne, cette représentation y a toute sa place !
Son absence, dans l’hypothèse où il n’avait pas été invité, est pour nous une démonstration concrète du peu de place que notre commune accorde aux jeunes. Il serait temps de nous questionner et de poser des pistes pour trouver une solution efficace et concrète pour associer largement les jeunes à la vie publique des adultes. Notre ville est très en retard sur ce sujet et les exemples réussis de gestions partagées « jeunes-adultes » sont nombreux en France.
Puis Madame le Maire a prononcé son discours, « Émotion, fierté, responsabilité, concertation, remerciements, etc. ». Rien que du très conventionnel auquel ont souhaité répondre les représentants de chacun des groupes d’opposition.
Monsieur Assi a exprimé son intention de démissionner très prochainement du Conseil.
Madame Cruz, sa colistière, a fait le silence dans la salle en dénonçant des attaques « calomnieuses » dont elle a été l’objet de la part d’un « élu de la République » pendant la campagne ! 
Ainsi, pour certains (qui ?) les enjeux d’une élection seraient tels que la fin justifierait les moyens. Même les plus odieux. 
Ne conviendrait-il pas alors, dans l’avenir de prévoir une charte de bonne conduite entre les différentes listes pour que les citoyen-ne-s puissent se concentrer sur le fond en non sur la forme ?
Madame Coativy quant à elle, a déclaré qu’il faudrait compter avec elle pendant ces six années. « Si Dieu le permet » a-t-elle ajouté sans sourciller, sous le regard étonné de notre Marianne Républicaine .
À ce sujet, que penser des cérémonies républicaines, donc laïques, devant le Monument aux Morts précédées d’un office religieux en présence de nombreux conseillers représentants officiellement l’ensemble de la commune ?
Le cultuel ne serait-il donc plus d’ordre privé dans notre ville ?
Puis Monique Cosson a lu un texte préparé avec nos deux autres élu-e-s dans lequel elle a rappelé quelles étaient nos convictions et quel serait notre rôle dans l’opposition. Ce texte a été salué et largement applaudit. 
Danielle
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