Archives par mot-clé : La feuille Fidésienne

LA FEUILLE FIDESIENNE # 10 – Septembre 2023

Voici la FEUILLE FIDESIENNE de cette rentrée 2023, continuant notre focus de cette année sur les écoles de la commune et en particulier la question des cantines scolaires. 
Retrouvez dans cette dixième édition (déjà!) notre interview de Gautier Chapuis, adjoint au Maire de Lyon délégué à la végétalisation, biodiversité, condition animale et alimentation, sur le travail effectué à Lyon pour l’amélioration du contenu des assiettes des petits. Craquez également pour la Feuille Croquante de Patou, notre éditorial sur les écoles à Sainte Foy, notre appel pour plus de rues scolaires, et plus…

A télécharger en cliquant ici

LFF10_sept 2023

Cantines scolaires – modèle de Lyon – LFF n°10 – septembre 2023

Interview de Gautier Chapuis, adjoint au Maire de Lyon, délégué à la végétalisation, biodiversité, condition animale et alimentation.

– Quelles exigences principales du cahier des charges ?

Objectif 100% bio ! Avec des paliers minimums à respecter sur 4 ans : 50%, 55%, 65% et finalement 75%. Nous avons également une ambition sur les produits locaux avec 50% de produits dans les 200km autour de la cuisine centrale. Toute la filière doit être comprise dans les 200km. Par exemple pour du pain : les champs de blé, le moulin et la boulangerie !

Car le bio et local : c’est l’idéal !

À cela, nous souhaitons également augmenter la part de recettes « maison », fait à partir de produits bruts, frais et de saisons. C’est le cas pour nos sauces, nos cakes, nos gratins, nos purées et à partir de l’hiver prochain nous servirons nos propres soupes !

Nous proposons également depuis la rentrée 2022 une alternative végétarienne quotidienne. Bon pour la planète, la santé de nos enfants et le bien-être animal.

Enfin, ce nouveau cahier des charges intègre notre volonté de travailler avec les agriculteurs et agricultrices du territoire. Nous avons mis en place une « commission agricole » qui se regroupe au moins deux fois par an et qui s’assure de la qualité de l’approvisionnement et du juste prix des produits. Cette commission échange aussi sur les contraintes rencontrées sur certaines filières ou encore la transition en bio. 

– Commission menus : quels bénéfices sont apportés par l’association des enfants ? 

Depuis la rentrée 2022, nous avons également souhaité associer d’avantage les enfants. Il existe à Lyon un observatoire du goût, qui permet d’évaluer les préférences gustatives des élèves.

Mais nous souhaitions aller plus loin en créant une nouvelle commission menu dédiée aux petits lyonnais et aux petites lyonnaises.

Durant cette commission, ils et elles sont invités à gouter les plats, les noter en fonction du visuel, de l’odeur et bien sûr du goût ! Si la commission enfant rejette le plat, alors celui-ci ne sera pas servi à la cantine mais retravaillé par les équipes de cuisiniers et de cuisinières.

C’est indispensable que les enfants soient au cœur du dispositif. C’est eux qui mangent tous les jours à la cantine alors leur voix compte énormément.

Et puis, changer les habitudes alimentaires ne peut se faire qu’avec les enfants. Il faut qu’ils et elles deviennent acteurs de leur alimentation !

C’est aussi la raison pour laquelle nous avons revu le projet éducatif avec un axe sur l’alimentation : visite à la ferme, cour de cuisine, sensibilisation au gaspillage, au tri et à la valorisation des bio-déchets, potager dans les cours, etc. C’est dans l’assiette mais aussi tout autour que se passe l’éducation à une alimentation saine, bio, locale et donc durable !

LA FEUILLE FIDESIENNE # 7 – Septembre-Octobre 2022

Nous vous invitons à prendre connaissance de la Feuille Fidésienne # 7. 

Au menu :

  • L’EDITO sur l’urgence climatique et notre responsabilité
  • LE BILLET ENERG(ET)IQUE
  • LA FEUILLE CITOYENNE (Interview d’O. Coupiac, ingénieur en énergies renouvelables) avec insertion d’un QR Code pour retrouve suite d’article et références
  • La Feuille Croquante – L’image qui parle d’elle même
  • Et autres brèves…
LFF_07_sept-oct 2022

(Article LFF # 7) – LA FEUILLE CITOYENNE – L’INTERVIEW

LA FEUILLE CITOYENNE – L’INTERVIEW

Olivier Coupiac, ingénieur en énergies renouvelables et conseiller municipal à Ste Foy

Vous êtes conseiller municipal, au sein du groupe SainteFoyAVENIR depuis mai 2020, que signifie cet engagement citoyen pour vous ?

Je suis venu à l’écologie en sortant d’une conférence de JM Jancovici sur le réchauffement climatique au début des années 2000 alors que j’étais jeune doctorant au CEA de Grenoble. Ce fut un choc. La bibliographie que je fis par la suite ne fit qu’ajouter des mauvaises nouvelles : découvrir que ma génération et celle de mes parents allaient réussir à détruire en 50 ans ce que le miracle évolutif avait construit en quelques centaines de millions d’années, fut une sensation désagréable. Pourtant la méconnaissance de ces enjeux dans le grand public et dans mon entourage était frappante : il fallait à la fois agir vite et largement communiquer. Je me suis alors réorienté vers les énergies renouvelables, et me suis soucié – à titre personnel, d’abord – de mes consommations d’énergie, d’eau, productions de déchets, etc.

Depuis une dizaine d’années, j’essaye d’agir en m’investissant au niveau associatif, de communiquer auprès des étudiants à travers différents cours et conférences en écoles d’ingénieurs. La campagne municipale de 2020 m’est apparue comme un excellent moyen d’allier l’action et la communication à une échelle tout à fait pertinente pour engager la transition, comme l’a montré Rob Hopkins. Pourtant, une fois l’équipe municipale en place, les choses ont été un peu plus compliquées : une grosse partie de l’énergie est consacrée à des manœuvres politiques. C’est un biais cognitif classique qu’on appelle la loi de futilité de Parkinson. Cela consiste, face à un problème complexe, à donner une importance disproportionnée aux questions futiles mais plus faciles à traiter. Face à l’effondrement du vivant et à la menace existentielle qui pèse sur l’humanité, on débat aujourd’hui avec passion de l’écriture inclusive, du burkini ou de nos bisbilles avec la métropole. Ce n’est pas sérieux !

Vous êtes ingénieur spécialisé dans les énergies renouvelables, quels progrès ou quels freins mesurez-vous aujourd’hui dans la transition énergétique ?

En 2017, le slogan d’Emmanuel Macron « Make our planet great again » a positionné la France comme leader mondial de la transition énergétique. Pourtant en 2020, nous étions le seul pays d’Europe à ne pas avoir atteint ses objectifs en terme d’énergies renouvelables (19 % contre 23%). La Stratégie Nationale Bas Carbone (04/2020) prévoit une division par 6 de nos émissions nationales et par 2 de nos consommations d’énergie. Avant de discuter en mode pour ou contre le nucléaire, il faut se poser la question fondamentale : comment va t-on diviser par deux nos consommations ?

Le premier poste d’émissions de C02 concerne les transports (30 %) : tous passer au SUV électrique ne suffira clairement pas. Il nous faudra décider de réductions importantes des masses et puissances des véhicules individuels et des km parcourus, notamment avec les modes les plus polluants, dont l’avion. Il y a évidemment de fortes résistances de la part des constructeurs, mais aussi de tout un système économique (concessionnaires, BTP, autoroutes, grandes surfaces, etc) et social qui s’est construit autour de la voiture individuelle et qui n’a aucune envie de changer de modèle. Ainsi, la proposition de la convention citoyenne d’interdire les publicités pour les produits les plus climaticides a été enterrée.

Pour le bâtiment (20 %), les choses pourraient sembler plus simples : on sait aujourd’hui construire des bâtiments à énergie positive qui permettent d’atteindre les objectifs climat avec en prime un gain de confort et une baisse des charges. La loi Grenelle visait 1 million de rénovations par an qui n’ont jamais été réalisées, la SNBC en prévoit 500 000. Aides insuffisantes, absence d’obligations, trop cher, manque de formation, ces objectifs ne pourront être raisonnablement atteints qu’avec une échéance obligatoire de mise aux normes thermiques des bâtiments publics et privés, comme c’est le cas pour la sécurité électrique par exemple.

Au niveau de la commune, vous avez plusieurs fois réclamé une stratégie énergétique pour ce mandat, comment la concevez-vous ?

De plus en plus de communes s’engagent dans la démarche des territoires à énergie positive qui consiste à choisir de produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment à l’horizon 2050. Nous pourrions largement nous inspirer de cette démarche qui consiste à :

– réaliser un bilan exhaustif des flux entrants et sortants : électricité, eau, carburants, polluants, déchets ;

– calculer des trajectoires permettant d’atteindre les objectifs à terme ;

– mettre en place des actions pour engager les trajectoires : rénovation du bâti, installations solaires photovoltaïques thermiques, plan zéro déchet, etc.

Un tel projet demanderait l’embauche d’un pilote à temps plein. Depuis deux ans, nous sommes restés au point mort sur la première étape en ce qui concerne la consommation des bâtiments communaux. Non seulement le problème n’est pas traité de manière globale, mais le strict minimum est fait sur chaque point particulier.

LA FEUILLE FIDESIENNE #6 – Janvier-Février 2022

Nous vous invitons à prendre connaissance de La Feuille Fidésienne #6.

A télécharger en cliquant ici

Au menu :

  • L’édito : Vœu pour 2022
  • Fidémobile – A quoi ressemblera la voiture de demain ?
  • L’interview de Delphine Giney, spécialiste du transport aérien par câble
  • Le vélo a bien sa place à Ste-Foy
  • L’image qui parle d’elle-même
  • La feuille croquante : le dessin de Patou

    LFF6_export_image

Article LFF6 – A quoi ressemblera le véhicule du futur ?

S’il est un domaine où l’augmentation spectaculaire de notre consommation d’énergie au cours des dernières décennies a façonné en profondeur nos imaginaires, c’est bien celui des transports. Envisagé dans la continuité d’une disponibilité énergétique croissante, le véhicule du futur se doit d’être individuel, de plus en plus rapide et puissant. Popularisée par les films d’anticipation des années 80-90 – de la Delorean de Retour vers le Futur 2 aux villes aériennes du 5ème Élément- la voiture volante incarne ce rêve d’abondance. Mais cet optimisme tend à se heurter depuis quelques années à plusieurs limites : voyons donc à quoi devrait ressembler la voiture du futur dans un monde compatible avec la neutralité carbone (quota de 2 tonnes de CO2éq. par personne et par an) et les lois de la physique.

Commençons par l’effet de serre : les transports représentent actuellement en France près du tiers de nos émissions de CO2, dont un quart est dû au transport urbain (1). Ce secteur dépend à 96% du pétrole (1) et la substitution par l’électricité pose des défis techniques, une batterie au lithium emportant 50 fois moins d’énergie qu’une masse équivalente d’essence (2). En outre substituer l’essence à de l’électricité peu carbonée pour limiter les émissions en sortie de pot d’échappement ne résoudra qu’une partie du problème : la construction d’une (petite) voiture électrique est responsable de l’émission de 11 t de CO2 (3), ce qui représente 6 ans de quota carbone pour une personne, ou 12 ans si l’on se réserve l’autre moitié de ce quota pour d’autres activités accessoires (se nourrir, se loger, etc.). Continuer la lecture de Article LFF6 – A quoi ressemblera le véhicule du futur ?

Article LFF6 – Interview de D. GINEY, spécialiste du Transport aérien par Câble

Delphine Giney originaire de Lyon, a soutenu une thèse qui s’intitule : « De l'(in)acceptabilité à l’appropriation sociale et pratique d’un nouveau transport collectif en milieu urbain : le transport aérien par câble : mise en perspective internationale France – Italie – Etats-Unis – Colombie »

Elle a accepté de répondre à nos questions en tant que spécialiste de ce nouveau mode de transport public urbain.

1 – L’intérêt de transports publics structurants et connectés sur une métropole comme celle de Lyon ?

Un maillage global et pertinent des transports publics assure une fluidité dans les déplacements, attire davantage d’usagers et mène progressivement vers un changement de pratiques, notamment l’abandon de la voiture individuelle. C’est donc la voie vers une ville moins polluée, moins congestionnée, plus saine et plus agréable à vivre au quotidien. Un maillage fin permet également de réduire les inégalités d’accès à la ville et à ses zones d’emploi. Une métropole à la desserte structurée et connectée est donc plus inclusive et plus durable. Continuer la lecture de Article LFF6 – Interview de D. GINEY, spécialiste du Transport aérien par Câble

Lisez La Feuille Fidésienne #4

La Feuille Fidésienne #4 est à lire en ligne ici même, à télécharger ou même à imprimer (en recto verso) si vous ne pouvez faire autrement.

N’hésitez pas à la diffuser par mail à vos entourages.

Dans ce numéro, M. Maisonnier, spécialiste des transports qui a travaillé dans ce cadre pour la préfecture de Lyon, nous apporte son éclairage sur le transport par télécabine.

Quand la mairie n’arrive pas à recruter de directeur des services techniques et d’un responsable de l’urbanisme , elle fait appel aux services d’une entreprise localisée dans Le Pas de Calais… 

Vous lirez aussi un point sur la COVID-19 et son impact sur les services périscolaires à Sainte-Foy-lès-Lyon.

Sans oublier les petits billets d’humeurs et surtout le dessin de Patou qui nous questionne sur le deux poids, deux mesures de la mairie fidésienne…

LFF_04_mars-avril_2021_web

La Feuille Fidésienne 3 est sortie… Lecture complète et suite de l’interview de Peggy Bouzaglou

Nous sommes heureux de poursuivre ce travail d’information de l’association SainteFoyAVENIR à travers La Feuille Fidésienne numéro 3.

Téléchargez La Feuille Fidésienne au format PDF en cliquant ici.

LFF_03_janvier_2021_web

Voici l’intégralité de l’interview de Peggy Bouzaglou et de son point de vu sur le tissu associatif…


Peggy Bouzaglou

23 ans comme professionnelle des Centres Sociaux, dont 15 ans en poste de direction. Elle a commencé sa vie professionnelle en centre d’hébergement d’urgence, puis a eu l’opportunité de piloter la création d’un Centre Social à Paris, avec notamment l’expérience d’accompagnement d’habitants. Après son départ des Centres sociaux de Fidésiens, elle a choisi une position de conseil et d’accompagnement des structures associatives sur trois dimensions : la formation des dirigeants associatifs, l’appui à l’organisation pour des structures qui rencontrent des difficultés, et l’accompagnement en formation des équipes professionnelles. Elle résume elle-même : Un parcours classique de l’éducation populaire, avec une implication dans l’animation enfance jeunesse.

Que pensez-vous de la situation des associations confrontées au covid-19 et aux confinements ?

Les associations de solidarité et de lien social n’ont jamais arrêté. 

Il y a eu deux temporalités : 
Celle du 1er confinement après le temps de sidération, il y a eu une réactivité pour maintenir de l’activité. En fonction du domaine d’intervention, de leur objet, elles ont créé de nouveaux outils, adapté leurs pratiques. Cela a eu pour conséquence de l’innovation et un déploiement d’énergie pour maintenir du lien, de l’aller vers.

Le confinement a permis de donner du temps pour de la coconstruction et de l’espace pour la création d’initiatives. Lors de l’annonce très rapide de redémarrage le 18 mai, les acteurs commençaient à s’adapter à ces nouvelles pratiques et à ce nouveau rythme ; il n’y a pas eu le temps de consolider les innovations. Ce redémarrage a demandé une énorme énergie, une charge lourde pour mettre en place les protocoles sanitaires mouvants et adapté les actions à mener.

Il a pu y avoir une solidarité entre associations qui avaient déjà travaillé ensemble et qui ont pu coopérer, alors qu’elles pouvaient être dans une certaine concurrence.

Celle du 2e confinement plus partiel, les associations comme les habitants subissent plus, avec cette question lancinante : Jusqu’à quand ça va durer ?  La perte de liens, de motivation, pour les associations qui ne peuvent plus agir, et parfois l’installation de l’attentisme. La réalité économique est très différente d’une association à l’autre : en fonction de leur dépendance à des locaux qui ont été fermés, ou selon qu’elles ont ou des salariés qui produisent des services et peuvent bénéficier du chômage partiel.

Des disparités sont apparues en matière de ressources matérielles et numériques. La crise a pu révéler aussi des besoins de changement de vie personnelle et professionnelle des salariés et des bénévoles, qui auront des conséquences en termes de renouvellement des équipes.

Globalement, les financeurs les ont soutenues avec le maintien des subventions. Celles qui ont un fonctionnement autofinancé par leur activité subissent plus d’impacts.

De nombreuses associations se sont débrouillées seules pour les mesures sanitaires. Celles qui font partie de fédérations nationales ont été outillées sur les protocoles, les achats groupés, les négociations de prix.

Quel rôle des administratrices, administrateurs, des bénévoles dans la traversée de cette période

Dans une société de plus en plus individualiste, les bénévoles ont eu un rôle de maintien du lien social et ont joué le jeu de la solidarité, de l’entraide. Ils, elles ont fait preuve d’adaptation et de responsabilité, de leur capacité à se poser les bonnes questions.

Mais certaines, certains ont été submergés par la gestion de la crise. Parfois la peur a pris le pas et ôté la possibilité de se projeter.

L’état de l’association avant la crise (par exemple enkystée ou dans la routine ou la personnalisation plutôt que dans un fonctionnement collégial et coopératif) a pu se révéler pendant le confinement. Pour des associations qui connaissaient des dysfonctionnements internes, soit ils se sont amplifiés (enjeux de pouvoir, conflits), soit le fait d’avoir à gérer une crise plus forte que la crise interne a permis une mobilisation collective et un dépassement des difficultés.

De façon générale, les bénévoles se sont donné les moyens de maintenir l’association et d’agir dans l’intérêt général.

Compte tenu du rôle essentiel des associations pour la vie sociale, culturelle, sportive comment penser l’avenir ?

La crise a révélé à la fois des problématiques sociales, et la question de l’isolement, avec ses conséquences psychologiques. Elle a mis en exergue le besoin essentiel de lien, de collectif. Il faudra pour l’avenir prendre en compte ces problématiques. Pour cela le maillage associatif de proximité peut, en se coordonnant, en coopérant, apporter des réponses réactives, adaptées, sur mesure, et qui impliquent les habitants dans la transformation de leur quotidien.

Les services publics ont joué leur rôle. Pour une intervention fine de proximité, les associations restent essentielles. Elles permettent de générer de l’intelligence collective, par le développement du travail collaboratif d’habitants.

Pour lutter contre l’isolement et répondre aux problématiques sociales, il faut que les associations aillent bien. Cela nécessite un appui au-delà du technique, aux relations interpersonnelles. Les bénévoles peuvent avoir besoin de parler, pour se décaler du simple vécu brut. La pandémie, le confinement ce n’est pas la normalité. Il s’est produit quelque chose d’important qui dure et qui de fait est de l’ordre du traumatisme. Il faut le traiter.

Quel rôle de la collectivité pour la vie associative, dans ce contexte ?

Dans l’après-coup, ce serait important de mettre l’ensemble des acteurs autour de la table pour échanger sur les bonnes pratiques développées au cours de la pandémie et inscrire ainsi une dynamique collective dans le temps.

La collectivité peut permettre la définition d’une stratégie, organiser une coordination, une complémentarité entre les associations.

À l’échelle de la ville, des quartiers il faut pouvoir valoriser l’engagement et aider à l’élaboration d’une réponse coordonnée aux enjeux sociétaux qui se sont révélés.

Il faudrait également organiser une information sur qui fait quoi, qui est présent où, pour éviter les réponses redondantes et apporter de l’outillage sur les procédures, sur l’explicitation des textes Covid-19, des appuis techniques.

Renforcer le soutien à la vie associative par des ressources et aussi par une démarche pour faire vivre le réseau associatif en :
• Ayant à minima un.e élu.e et un.e fonctionnaire dédié.e.s pour mettre en place des instances pérennes de concertation, de coconstruction.
• Développant un conventionnement global et pluriannuel avec des pactes de coopération qui reconnaissent le rôle et la place des associations et les sécurisent.

Propos recueillis par La Feuille Fidésienne en janvier 2021.

La Feuille Fidésienne # 2 s’envole

L’association SainteFoyAVENIR est très heureuse de vous proposer la lecture du deuxième numéro de La Feuille Fidésienne.

Au menu :

• L’édito : Qui sont les idéologues ? 

• Un article sur notre demande de passer l’ensemble de la commune en zone 30 km/h.

• Une interview de Fabien Bagnon, qui est le vice-président de la Métropole en charge de la voirie et des modes de déplacements doux (pour être plus précis : vice-président à la Métropole de Lyon délégué à la voirie et aux mobilités actives, ancien président de la ville à vélo et co-organisateur des marches climat en 2019).

• Le dessin de Patou.

Et plus encore…

Pour télécharger La Feuille Fidésienne #2 cliquez ici.

lff_02

Nous vous souhaitons autant de plaisir à lire ce nouveau numéro de La Feuille Fidésienne que nous en avons eu à le faire…