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Expression libre – MOSAÏQUE n°183 – mai/juin 2024

Notre Maire, piètre gestionnaire de l’argent Public !

À Ste-Foy-lès-Lyon, la gestion à courte vue, opportuniste, prime sur la programmation pluriannuelle d’investissements responsables, pour répondre équitablement à l’intérêt général, et aux enjeux climatiques et écologiques.

  1. On s’occupe de la rénovation thermique des bâtiments communaux uniquement car le coût de l’énergie explose. Et encore, on ne se presse pas de se passer des énergies fossiles.
  2. Le fameux « Plan lumière », est généré principalement en raison des gains d’économies escomptés. Mais il ignore la préservation nécessaire de la biodiversité et de la qualité du sommeil de nombreux habitant(e)s.
  3. Notre PLU-H limite les promoteurs et bailleurs sociaux à construire à R+3 (+attique), gâchant ainsi du foncier dans les secteurs où les immeubles voisins sont largement au-dessus de R+4, ou 5.
  4. On n’a aucune politique du logement familial accessible alors que l’on ferme des classes et des écoles.
  5. La politique culturelle, achetée à l’extérieur, nous coûte cher et ignore les outils performants présents sur notre commune ; tel Ramdam, la MJC, le réseau SOL, …
  6. La communication municipale nous consterne. Des sondages qui ne servent à rien – si ce n’est s’enorgueillir de résultats très relatifs – établis par un prétendu « observatoire de l’action municipale » qui en fait, n’existe pas ! Tout ça, pour plus de 20 000 euros ce mois de décembre 2023.

Quel gâchis, sans réflexion prospective sur le moyen, et le long terme !

Groupe des élu.e.s de SainteFoyAVENIR

Ces arbres qu’on abat …. Du Clos du Cardinal au séquoia de l’église

Sous des prétextes divers, notre municipalité fait abattre des arbres adultes et sains, qui ont résisté aux aléas climatiques de ces dernières décennies, pour les remplacer par de jeunes pousses dont on espère qu’elles vont tenir face au réchauffement climatique. Est-ce bien raisonnable alors que seuls les grands arbres dispensent ombre et fraicheur dans nos périodes caniculaires ?

Que dire de ce diagnostic, trop tardif et partiel, sur notre patrimoine arboré communal qui vient attester de la mauvaise santé d’arbres, certes centenaires, mais qui pourraient largement durer encore le double de leur vie passée ? 

Sans parler de l’« expertise », tronquée, pour valider l’abattage, ce mois de juin, de deux arbres bien vivants du Clos du Cardinal : un tilleul et un érable d’environ 120 ans. Des arbres indispensables à notre bien-être en centre-bourg et particulièrement au sein de cet espace végétal public, à proximité d’une résidence de personnes âgées.

Que dire de l’affolement récent, malgré des alertes répétées depuis des années par les vigies que sont notamment les membres de l’Agupe, face à la dissémination des spores de la maladie de la suie des érables sycomores de nos parcs du Brûlet et de Mont Riant ?

Et en ce mois de décembre, comment ne pas s’émouvoir par le chant du cygne – orchestré par une Maire, qui fait « feu de tout bois » – du magnifique séquoia de ce qui aurait dû être le jardin de l’église et est devenu, au fil des décennies, un parking, pour les prêtres et les paroissiens ; et en ce moment, un entrepôt d’engins et de déchets de chantier ?

Pourtant, ce séquoia qui n’a que 150 ans appartient à un espace boisé classé communal (Cf ; PLU-H), mais n’a pas fait l’objet de protection particulière depuis au moins 40 ans. Quelle indignité pour nous tous qui sommes collectivement responsables ! Une fois encore, notre incapacité à prendre soin de la nature proche qui habite la ville avec nous, et que nous sommes nombreux à ne pas voir au quotidien, est criante. Combien de fidésiens, même habitants du centre, avaient conscience de l’agrément procuré par cet arbre ? De sa beauté, de ses parfums et de sa force vitale ? De son apport du point de vue climatique : pourvoyeur d’oxygène, absorbeur de CO2 et bio-climatiseur par son évapo – transpiration ?

Si nous ne décidons pas de l’isoler ou de le haubaner, il sera prochainement abattu. Sans dramatisation exagérée, la perte pour nous sera immense.

Alors, posons la question aux fidésiens : Voulons-nous sauver le séquoia de la place de l’église ?