… ou les derniers arguments d’un courant politique à bout de souffle
Dans plusieurs grandes villes de France, des listes écologistes ont créé la surprise en arrivant en tête au premier tour des élections municipales. Cédant à la panique, les partis conservateurs ont réagi en se livrant à un déferlement d’avertissements anxiogènes. Comme Michel Poniatowski avertissant 40 ans plus tôt que « si la gauche l’emporte, on verra les chars soviétiques place de la Concorde », la bonne vieille menace du péril rouge a repris du service.
En amalgamant vert-rouge après avoir beaucoup parlé d’écologie dans leur programme, ces partis remettent en cause les résultats démocratiques du premier tour : le fait que les électeurs dans de nombreuses villes aient préféré l’original à la copie leur est insupportable.
Ainsi, Jean-Luc Moudenc, maire sortant toulousain (LR) qualifie Archipel Citoyen, une liste d’union des gauches menée par l’écologiste Antoine Maurice, de « forces obscures d’extrême gauche particulièrement dangereuses », tandis que François-Noël Buffet, candidat LR à la présidence de la métropole de Lyon, arrivé derrière l’écologiste Bruno Bernard, dénonce « une sorte de consortium, composé des écologistes les plus dogmatiques (…) et également de partis d’extrême gauche [constituant] un danger pour la métropole au niveau économique, social, voire même environnemental, à certains égards » (sic). Même son de cloche à Sainte-Foy-lès-Lyon, où la maire reconduite (LR) Continuer la lecture de La droite ou le chaos…