Archives de catégorie : La Feuille Fidésienne

LA FEUILLE FIDESIENNE #11 – mars 2024

Ce numéro 11 de La Feuille Fidésienne invite à se projeter en 2034… mais oui, vous avez bien entendu ! Et ceci grâce un atelier-jeu futuriste (bien illustré par Patou dans la Feuille Croquante) animé par 2 intervenants , Florence Bédunneau-Chassaing et Loïc Fayat qui s’est livré à un interview. Il est aussi question des travers de la communication municipale et du coût excessif de l’auto-satisfaction. La question de la colère agricole nous amène à rappeler l’urgence de consommer local et bio.

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LFF 11 - mars 2024 pdf

LA FEUILLE FIDESIENNE # 10 – Septembre 2023

Voici la FEUILLE FIDESIENNE de cette rentrée 2023, continuant notre focus de cette année sur les écoles de la commune et en particulier la question des cantines scolaires. 
Retrouvez dans cette dixième édition (déjà!) notre interview de Gautier Chapuis, adjoint au Maire de Lyon délégué à la végétalisation, biodiversité, condition animale et alimentation, sur le travail effectué à Lyon pour l’amélioration du contenu des assiettes des petits. Craquez également pour la Feuille Croquante de Patou, notre éditorial sur les écoles à Sainte Foy, notre appel pour plus de rues scolaires, et plus…

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LA FEUILLE FIDESIENNE # 9 – Avril 2023

Nous vous invitons à prendre connaissance de la Feuille Fidésienne # 9 . A retrouver dans ce numéro d’avril 2023 :

  • L’ÉDITO sur la préservation de nos biens communs
  • THÈMES abordés : l’ambition culturelle, le devoir de fraternité et celui de l’EAU sous forme d’interview d’Anne Grosperrin
  • et bien sûr LA FEUILLE croquante et l’image qui parle d’elle-même
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LA FEUILLE FIDESIENNE # 8 – Décembre 2022

Nous vous invitons à prendre connaissance de la Feuille Fidésienne # 8. 

Au menu :

  • L’ÉDITORIAL : « SOBRIÉTÉ « , j’écris ton nom
  • LA FEUILLE CITOYENNE : 2 interview s/la sobriété et vous ? 
  • LA FEUILLE CROQUANTE
  • L’image qui parle d’elle même – Des idées de lecture énergisante
  • Alimentation : en mode sobre
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Suite de nos proposition de sobriété
dans Sobriété : un mode de vie

SOBRIÉTÉ : UN MODE DE VIE – Suite à La Feuille Fidésienne # 8

Sobriété : un mode de vie

La question de la sobriété est transversale et touche directement plusieurs domaines de notre vie quotidienne : énergie, déplacements, alimentation, logement, etc. Tout est inéluctablement lié et doit concourir à préserver notre écosystème terrestre. 

Dans un contexte de guerre le gouvernement a sorti l’artillerie lourde : un plan de sobriété avec pour objectif de réduire de 10 % nos consommations d’énergie d’ici 2024, il concerne l’État, les entreprises, les collectivités et les citoyens. Continuer la lecture de SOBRIÉTÉ : UN MODE DE VIE – Suite à La Feuille Fidésienne # 8

LA FEUILLE FIDESIENNE # 7 – Septembre-Octobre 2022

Nous vous invitons à prendre connaissance de la Feuille Fidésienne # 7. 

Au menu :

  • L’EDITO sur l’urgence climatique et notre responsabilité
  • LE BILLET ENERG(ET)IQUE
  • LA FEUILLE CITOYENNE (Interview d’O. Coupiac, ingénieur en énergies renouvelables) avec insertion d’un QR Code pour retrouve suite d’article et références
  • La Feuille Croquante – L’image qui parle d’elle même
  • Et autres brèves…
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(Article LFF # 7) – LA FEUILLE CITOYENNE – L’INTERVIEW

LA FEUILLE CITOYENNE – L’INTERVIEW

Olivier Coupiac, ingénieur en énergies renouvelables et conseiller municipal à Ste Foy

Vous êtes conseiller municipal, au sein du groupe SainteFoyAVENIR depuis mai 2020, que signifie cet engagement citoyen pour vous ?

Je suis venu à l’écologie en sortant d’une conférence de JM Jancovici sur le réchauffement climatique au début des années 2000 alors que j’étais jeune doctorant au CEA de Grenoble. Ce fut un choc. La bibliographie que je fis par la suite ne fit qu’ajouter des mauvaises nouvelles : découvrir que ma génération et celle de mes parents allaient réussir à détruire en 50 ans ce que le miracle évolutif avait construit en quelques centaines de millions d’années, fut une sensation désagréable. Pourtant la méconnaissance de ces enjeux dans le grand public et dans mon entourage était frappante : il fallait à la fois agir vite et largement communiquer. Je me suis alors réorienté vers les énergies renouvelables, et me suis soucié – à titre personnel, d’abord – de mes consommations d’énergie, d’eau, productions de déchets, etc.

Depuis une dizaine d’années, j’essaye d’agir en m’investissant au niveau associatif, de communiquer auprès des étudiants à travers différents cours et conférences en écoles d’ingénieurs. La campagne municipale de 2020 m’est apparue comme un excellent moyen d’allier l’action et la communication à une échelle tout à fait pertinente pour engager la transition, comme l’a montré Rob Hopkins. Pourtant, une fois l’équipe municipale en place, les choses ont été un peu plus compliquées : une grosse partie de l’énergie est consacrée à des manœuvres politiques. C’est un biais cognitif classique qu’on appelle la loi de futilité de Parkinson. Cela consiste, face à un problème complexe, à donner une importance disproportionnée aux questions futiles mais plus faciles à traiter. Face à l’effondrement du vivant et à la menace existentielle qui pèse sur l’humanité, on débat aujourd’hui avec passion de l’écriture inclusive, du burkini ou de nos bisbilles avec la métropole. Ce n’est pas sérieux !

Vous êtes ingénieur spécialisé dans les énergies renouvelables, quels progrès ou quels freins mesurez-vous aujourd’hui dans la transition énergétique ?

En 2017, le slogan d’Emmanuel Macron « Make our planet great again » a positionné la France comme leader mondial de la transition énergétique. Pourtant en 2020, nous étions le seul pays d’Europe à ne pas avoir atteint ses objectifs en terme d’énergies renouvelables (19 % contre 23%). La Stratégie Nationale Bas Carbone (04/2020) prévoit une division par 6 de nos émissions nationales et par 2 de nos consommations d’énergie. Avant de discuter en mode pour ou contre le nucléaire, il faut se poser la question fondamentale : comment va t-on diviser par deux nos consommations ?

Le premier poste d’émissions de C02 concerne les transports (30 %) : tous passer au SUV électrique ne suffira clairement pas. Il nous faudra décider de réductions importantes des masses et puissances des véhicules individuels et des km parcourus, notamment avec les modes les plus polluants, dont l’avion. Il y a évidemment de fortes résistances de la part des constructeurs, mais aussi de tout un système économique (concessionnaires, BTP, autoroutes, grandes surfaces, etc) et social qui s’est construit autour de la voiture individuelle et qui n’a aucune envie de changer de modèle. Ainsi, la proposition de la convention citoyenne d’interdire les publicités pour les produits les plus climaticides a été enterrée.

Pour le bâtiment (20 %), les choses pourraient sembler plus simples : on sait aujourd’hui construire des bâtiments à énergie positive qui permettent d’atteindre les objectifs climat avec en prime un gain de confort et une baisse des charges. La loi Grenelle visait 1 million de rénovations par an qui n’ont jamais été réalisées, la SNBC en prévoit 500 000. Aides insuffisantes, absence d’obligations, trop cher, manque de formation, ces objectifs ne pourront être raisonnablement atteints qu’avec une échéance obligatoire de mise aux normes thermiques des bâtiments publics et privés, comme c’est le cas pour la sécurité électrique par exemple.

Au niveau de la commune, vous avez plusieurs fois réclamé une stratégie énergétique pour ce mandat, comment la concevez-vous ?

De plus en plus de communes s’engagent dans la démarche des territoires à énergie positive qui consiste à choisir de produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment à l’horizon 2050. Nous pourrions largement nous inspirer de cette démarche qui consiste à :

– réaliser un bilan exhaustif des flux entrants et sortants : électricité, eau, carburants, polluants, déchets ;

– calculer des trajectoires permettant d’atteindre les objectifs à terme ;

– mettre en place des actions pour engager les trajectoires : rénovation du bâti, installations solaires photovoltaïques thermiques, plan zéro déchet, etc.

Un tel projet demanderait l’embauche d’un pilote à temps plein. Depuis deux ans, nous sommes restés au point mort sur la première étape en ce qui concerne la consommation des bâtiments communaux. Non seulement le problème n’est pas traité de manière globale, mais le strict minimum est fait sur chaque point particulier.

LA FEUILLE FIDESIENNE #6 – Janvier-Février 2022

Nous vous invitons à prendre connaissance de La Feuille Fidésienne #6.

A télécharger en cliquant ici

Au menu :

  • L’édito : Vœu pour 2022
  • Fidémobile – A quoi ressemblera la voiture de demain ?
  • L’interview de Delphine Giney, spécialiste du transport aérien par câble
  • Le vélo a bien sa place à Ste-Foy
  • L’image qui parle d’elle-même
  • La feuille croquante : le dessin de Patou

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Article LFF6 – A quoi ressemblera le véhicule du futur ?

S’il est un domaine où l’augmentation spectaculaire de notre consommation d’énergie au cours des dernières décennies a façonné en profondeur nos imaginaires, c’est bien celui des transports. Envisagé dans la continuité d’une disponibilité énergétique croissante, le véhicule du futur se doit d’être individuel, de plus en plus rapide et puissant. Popularisée par les films d’anticipation des années 80-90 – de la Delorean de Retour vers le Futur 2 aux villes aériennes du 5ème Élément- la voiture volante incarne ce rêve d’abondance. Mais cet optimisme tend à se heurter depuis quelques années à plusieurs limites : voyons donc à quoi devrait ressembler la voiture du futur dans un monde compatible avec la neutralité carbone (quota de 2 tonnes de CO2éq. par personne et par an) et les lois de la physique.

Commençons par l’effet de serre : les transports représentent actuellement en France près du tiers de nos émissions de CO2, dont un quart est dû au transport urbain (1). Ce secteur dépend à 96% du pétrole (1) et la substitution par l’électricité pose des défis techniques, une batterie au lithium emportant 50 fois moins d’énergie qu’une masse équivalente d’essence (2). En outre substituer l’essence à de l’électricité peu carbonée pour limiter les émissions en sortie de pot d’échappement ne résoudra qu’une partie du problème : la construction d’une (petite) voiture électrique est responsable de l’émission de 11 t de CO2 (3), ce qui représente 6 ans de quota carbone pour une personne, ou 12 ans si l’on se réserve l’autre moitié de ce quota pour d’autres activités accessoires (se nourrir, se loger, etc.). Continuer la lecture de Article LFF6 – A quoi ressemblera le véhicule du futur ?

Article LFF6 – Interview de D. GINEY, spécialiste du Transport aérien par Câble

Delphine Giney originaire de Lyon, a soutenu une thèse qui s’intitule : « De l'(in)acceptabilité à l’appropriation sociale et pratique d’un nouveau transport collectif en milieu urbain : le transport aérien par câble : mise en perspective internationale France – Italie – Etats-Unis – Colombie »

Elle a accepté de répondre à nos questions en tant que spécialiste de ce nouveau mode de transport public urbain.

1 – L’intérêt de transports publics structurants et connectés sur une métropole comme celle de Lyon ?

Un maillage global et pertinent des transports publics assure une fluidité dans les déplacements, attire davantage d’usagers et mène progressivement vers un changement de pratiques, notamment l’abandon de la voiture individuelle. C’est donc la voie vers une ville moins polluée, moins congestionnée, plus saine et plus agréable à vivre au quotidien. Un maillage fin permet également de réduire les inégalités d’accès à la ville et à ses zones d’emploi. Une métropole à la desserte structurée et connectée est donc plus inclusive et plus durable. Continuer la lecture de Article LFF6 – Interview de D. GINEY, spécialiste du Transport aérien par Câble