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Un Réseau de Chaleur Urbain sur Ste FOY : point sur la réunion du 14 novembre.

Jeudi 14 novembre, 400 personnes se sont retrouvées à Francheville, pour assister à la présentation du projet de réseau de chaleur urbain de l’Ouest Lyonnais, par Philippe Guelpa-Bonaro (Vice-président métropolitain énergies, climat et réduction de la publicité), et pour poser leurs questions.
Beaucoup de fidésiennes et fidésiens étaient présents. La chaufferie la plus importante se situerait sur la commune de Sainte Foy, à Taffignon, à côté de la déchetterie et de l’aire d’accueil des gens du voyage, sur un terrain de 18 400m², propriété de la Métropole.

Que retenir de cette réunion ?

Un premier échange public bienvenu, il devrait se poursuivre. D’autres rencontres sont prévues, entre autres, avec le Collectif d’associations fidésiennes, qui a travaillé ce projet. Cela d’ici le printemps 2025, qui sera le moment où les entreprises consultées rendront leur copie.

Si personne n’a contesté l’intérêt des réseaux de chaleur, des questions, des oppositions ont été avancées, quant à son emplacement, ainsi qu’au sujet de la « filière bois » qui « mettrait la forêt en difficulté ». On a noté également une ambiance tendue et des critiques de la part des riverains par rapport à la taille du bâtiment (pollution visuelle) et aux pollutions générées par la combustion du bois ou l’approvisionnement en bois de la chaufferie, par camions…

Les représentants de la Métropole ont répondu aux questions et mis en évidence les avantages d’un réseau de chauffage urbain.
Certes, tout équipement collectif est susceptible de générer des nuisances pour les riverains proches, mais le cahier des charges prend en compte les différentes remarques et va tendre à minimiser au maximum ces nuisances. Des exigences existent vis-à-vis des entreprises candidates (4 opérateurs différents) pour que le niveau de rejets du réseau de chaleur soit inférieur aux normes en vigueur.

Quelques avantages des réseaux de chaleur :

  • Les réseaux de chaleur utilisant le bois, rejettent 2 fois moins de CO2 que les systèmes de chauffage individuels ou collectifs au gaz. Le changement climatique est là, soit on participe à son atténuation, soit on subit de plus en plus souvent, et fortement, des événements climatiques extrêmes qui vont nous coûter de plus en plus cher, en vies humaines et en réparations.
  • L’utilisation de déchets de bois (élagage, chutes de bois d’œuvre…) permet d’utiliser une biomasse locale, produite « en circuit court » et durable. La sortie de notre dépendance aux énergies fossiles qui viennent de loin, avec des coûts qui augmentent est un enjeu principal. Sur Francheville et Sainte Foy, 87% du chauffage se fait au gaz.
  • Le prix de revient de la chaleur produite par les réseaux de chaleur urbains est inférieur à tous les autres modes de chauffage et plus stable car il est moins soumis aux variations du prix de l’énergie.
  • Si l’utilisation du bois, en tant que combustible, est émettrice de particules fines, les technologies utilisées dans les réseaux de chaleurs (mode de combustion, mode de filtration…) diminuent fortement ces rejets, et les analyses de la concentration de particules, effectuées pour les autres chaufferies biomasse récentes de la Métropole, ne montrent pas d’influence significative des chaufferies sur leur environnement immédiat.
  • La préservation de la qualité de l’air : il y a une baisse des polluants depuis 20 ans mais cette baisse est insuffisante par rapport aux critères de l’Organisation Mondial de la Santé.

Ce projet est encore à construire avec le territoire. Il ne sera pas arrêté avant l’enquête publique de 2027. La Métropole a fixé des objectifs ambitieux : 80 à 100% d’énergies renouvelables et non délocalisables (les chutes de bois d’œuvre dans un rayon de 60 à 200km, la géothermie à l’étude, le gaz complémentaire en dernier recours)
Les bénéficiaires : 25000 logements (copropriétés et logements sociaux) qui représentent 300 chaudières collectives, des équipements publics et privés (Calicéo, l’hôpital de Ste Foy, le collège, les écoles, les bâtiments municipaux). La possibilité d’envisager des raccordements pour des maisons individuelles.

SainteFoyAVENIR a œuvré pour que les enjeux de ce réseau de chaleur Ouest Lyonnais soient publics, et mis en discussion. L’opportunité de ce projet s’inscrit dans la continuité du Schéma Directeur des Énergies du Grand Lyon, voté à l’unanimité du Conseil Métropolitain en 2019, donc voté par les maires des communes de Sainte Foy, Tassin, Craponne, Francheville, Lyon 9 et Lyon 5.

Nous continuerons à faciliter les échanges, et la circulation des informations. Nous le faisons avec le souci permanent que la complexité de ce projet soit prise en compte par tout un chacun et ne se résume à être « pour » ou « contre ».

UNE CHAUFFERIE BOIS INTERCOMMUNALE sur notre commune en 2027 ?

Début juillet, les habitants du quartier de Beaunant et l’AGUPE se sont mobilisés suite à l’annonce du vote en conseil métropolitain le 24 juin, du lancement d’un réseau de chaleur urbain sur l’ouest de la Métropole et de l’appel à manifestation d’intérêt des entreprises du secteur énergétique. Leur inquiétude se fondait sur l’annonce de l’implantation d’une méga-chaufferie bois avec des cheminées pouvant atteindre 30m de haut et un bâtiment industriel d’une hauteur correspondant à un R+4, potentiellement, des nuisances visuelles, sonores et des risques de pollution grave de l’air environnant, des passages de dizaines de camions par jour pour alimenter en bois la chaufferie.

Cette chaufferie serait située entre le haut de Taffignon, la déchèterie de Ste Foy – Francheville et l’aire d’accueil des gens du voyage, sur un terrain appartenant à la Métropole, situé sur la commune de Ste Foy. Ce terrain de 18 ha a été acquis dans les Continuer la lecture de UNE CHAUFFERIE BOIS INTERCOMMUNALE sur notre commune en 2027 ?

TEOL – CONCERTATION CONTINUE : ATELIERS-RENCONTRES

CONCERTATION CONTINUE du 12/09/2024 au 31/12/2025

La concertation préalable du projet de Tram Express Ouest Lyonnais qui s’est tenue de novembre 2023 à février 2024, a permis d’arrêter le tracé définitif du futur tramway semi-enterré. Il partira de l’Etoile d’Alaï en aérien, puis prendra un tracé nord par la route de la Libération à TASSIN. Il passera en souterrain à Ménival et rejoindra le Point du Jour à Lyon 5e. Il passera ensuite par la station Charcot-Provinces (actuelle station BP) sur notre commune de Sainte-Foy-lès-Lyon. Le Tram enterré sortira du tunnel sur le quai de Saône et traversera une passerelle modes doux sur la rivière. Au niveau de Confluence il reprendra le tracé du T2, jusqu’à St Priest en passant par Perrache et Jean Macé.

Après l’étape de la concertation préalable qui a recueilli 20500 visites sur le site dédié et près de 1000 contributions écrites, le Sytral a mis en place une « concertation continue » qui devrait se poursuivre jusqu’à la définition précise du projet et l’enquête « d’utilité publique » en fin d’année 2025.

Cette concertation prévoit des ateliers-rencontres avec les habitants dans les communes. Voici les différentes dates et lieux proposés :

  • À Sainte-Foy-lès-Lyon

Le jeudi 28 novembre de 16h30 à 19h00

Place Saint-Luc 69110 Sainte-Foy-lès- Lyon

Mais aussi :

  • À Ménival

Le mercredi 9 octobre de 14h00 à 18h00

Sur la placette entre la MJC et l’église Sainte-Anne de Ménival 69005 Lyon

  • À Tassin la Demi-Lune

Le mercredi 16 octobre de 13h30 à 19h00

Carrefour de la Libération (angle avenue Charles de Gaulle / rue François Mermet)

69160 Tassin la Demi-Lune

  • À Confluence

Le jeudi 14 novembre de 16h30 à 19h00

Esplanade François Mitterrand 69002 Lyon

  • À Point du Jour

Le mardi 26 novembre de 16h30 à 19h00

Place Bénédict Teissier 69005 Lyon

Pour en savoir plus sur le projet, consultez le site https://​destinations2026​-sytral​.fr/​p​r​o​c​e​s​s​e​s​/teol

Nous ne pouvons que nous réjouir du processus qualitatif mis en place par le Sytral sur ce projet. Nous invitons l’exécutif fidésien à mettre en place ce type de processus de concertation préalable pour les grands projets d’aménagement sur notre commune. Mais nous pensons qu’il faudra un changement de gouvernance et de Municipalité pour que la pratique de la concertation puisse enfin voir le jour dans notre ville.

Les élus du groupe SainteFoyAVENIR

COMMENT RECYCLER SON GROS ÉLECTROMÉNAGER ?

Depuis le 17 juin dernier, la collecte gratuite du gros électroménager à domicile est possible.

Les agents de la métropole enlèvent l’appareil directement dans le logement des habitants du Grand Lyon.

Avec ce tout nouveau service, les habitants de la Métropole n’ont plus à se casser le dos pour se débarrasser de leur réfrigérateur, ou de leur vieille machine à laver intransportable.

En effet, en raison de leurs tailles et/ou de leurs poids encombrants, il est souvent difficile de laisser en déchetterie les appareils électroménagers les plus volumineux.

De plus, leur dépôt sauvage dans la rue ou dans la nature est devenu un réel problème urbain, environnemental et d’hygiène. Enfin, beaucoup de ces objets sont jetés alors qu’ils peuvent être réparés ou recyclés.

C’est pour toutes ces raisons que la Métropole de Lyon, en association avec l’organisme ecosystem®, (insérer le lien) a mis en place ce service.

En pratique comment cela se passe-t-il :

Les habitants des 58 communes de la métropole peuvent programmer une collecte à domicile en ligne. https://​www​.jedonnemonelectromenager​.fr/ 

L’accès au service est également possible à partir de la plateforme numérique de l’agglomération lyonnaise. https://​www​.toodego​.com/​s​e​r​v​ices/ Rubrique (11) « COLLECTE ET TRI DES DÉCHETS.

Après avoir rempli un questionnaire pratique (lieu, étage, ascenseur, etc.), il est possible de choisir un créneau de rendez-vous du lundi au samedi de 7h à 20h. Il faudra bien sûr être présent le jour de l’enlèvement de l’appareil avec les agents d’ecosystem®.

Les appareils éligibles, quel que soit leur état, sont les suivants : réfrigérateur, congélateur, four, hotte, micro-ondes, lave-vaisselle, lave-linge, sèche-linge, cave à vin, cuisinière et plaque de cuisson.

Enfin, toujours en ligne, des solutions sont aussi proposée pour se défaire des petits équipements et des téléviseurs.

Et après ?

Si les appareils sont en bon état ou réparables, ils seront revendus à des structures solidaires.

Les plus endommagés seront dépollués puis recyclés par des professionnels membres d’ecosystem®.

Le dispositif est en partie financé par l’éco-participation, une taxe payée à l’achat d’appareils neufs.

Alors n’hésitons pas à diffuser l’information et à utiliser ce nouveau service* de la Métropole de Lyon qui peut offrir une deuxième vie aux électroménagers dont nous voulons nous séparer. D’une pierre, deux coups donc !

*Un article du 12 juillet paru dans Le Progrès indique que c’est déjà un succès.

D’hier à aujourd’hui, une histoire du transport public – En écho à l’article de Mosaïque Mai/juin 2021

En raison de l’impossibilité d’accès au site de SainteFoyAVENIR, vous avez échappé à l’article qui rectifiait les erreurs relevées dans l’un des communiqués du dernier Mosaïque intitulé « Elections Régionales : Votez ! » … Erreurs susceptibles d’influencer le vote des électeurs !

A l’occasion de sa réouverture, nous vous proposons un article, en écho à celui du Mosaïque de mai/juin 2021, relatant 128 ans de transport public sur Sainte Foy-lès-Lyon. Il demeure quant à lui tout à fait d’actualité !


Rétrospective intéressante à plus d’un titre.

À la fin du XIXème siècle les projets se succèdent, du tramway à vapeur en 1886, qui ne verra pas le jour, après une enquête publique pour déterminer son tracé, jusqu’au tramway électrique qui est inauguré le 4 juin 1893, et mis en service le 14 juin. « L’euphorie est de mise, celle d’avoir un mode de transport public moderne, et la fierté d’être la première commune lyonnaise à s’en doter ». C’est « Mr Guinand propriétaire du château de Bramafan. Cet esprit curieux qui s’est intéressé aux travaux de Siemens en Allemagne et de Edison aux États-Unis », qui est à l’origine de la mise en place de ce tramway électrique. C’est grâce à « des fidésiens visionnaires et persévérants que cela a été possible ». Tous ces projets novateurs « se sont heurtés à la forte déclivité qui reste un obstacle majeur, pour trouver le moyen d’une liaison directe vers Lyon »

Ces éléments historiques amènent quelques réflexions pour aujourd’hui.

Comme en 1886, il faudra une enquête publique pour retenir le tracé du transport par câble. S’y ajoutera, en amont, la concertation publique prévue à l’automne 2021, où seront présentés le projet et toutes les études d’impacts, où tout sera mis sur la table et débattu.

On voit également que les temps ont changé. Actuellement la majorité communale est contre le projet de Transport par Câble, qui pourrait pourtant la rendre fière d’être la première commune lyonnaise à inaugurer ce transport innovant. Comme à la fin du XIXème siècle, un groupe de fidésiens, franchevillois et mulatins visionnaires et persévérants, comme Mr Guinand, ont travaillé dès 2012 sur un projet de transport par câble qui permettrait de se passer de la voiture, et de rejoindre facilement et rapidement Lyon, malgré le dénivelé.

La déclivité est toujours là. Le Transport par Câble est bien un transport adapté pour y répondre et pour faciliter le passage de deux vallées (Yzeron et Saône). En plus c’est un transport décarboné, connecté aux autres modes de transports (Tram-train, Metro, tram et réseau de bus). Dans le contexte nécessaire de baisse des émissions de gaz à effet de serre c’est une réponse pragmatique, moderne.

Renouons à Sainte-Foy-lès-Lyon avec l’inventivité, l’ouverture de nos ainés.

L’histoire continue avec la création d’une ligne 29 de tramway, remplacés « par le trolleybus en 1935, un autobus relié à une double caténaire pour son alimentation électrique. Après 42 ans de bons et loyaux services, le tramway électrique accomplit son dernier voyage. » L’article de Mosaïque précise « Cette fois encore, notre commune joue un rôle précurseur puisque la ligne de trolleybus est, avec celle de Francheville, la première de la région lyonnaise (et la 2ème de France après Clermont-Ferrand). Le trolleybus connait un succès rapide, en diminuant le temps de trajet qui passe de 30 minutes à 16 minutes, dans des conditions de confort inédites ».

Nous vous proposons simplement de changer le mot trolleybus par le mot transport par câble, et bien sûr de changer le nom des villes ! Ça fonctionne !

En 1967, les travaux du tunnel sous Fourvière démarrent et les automobiles se multiplient. La ville s’aménage en fonction de la voiture. À ce jour, Sainte-Foy reste une des communes où le taux de voitures est l’un de plus importants de la Métropole et s’y ajoute quotidiennement la migration matin et soir du trafic routier pour rejoindre Lyon, dans lequel les bus sont bloqués.

« A partir de 1979, les fidésiens peuvent se rendre jusqu’à la place Bellecour en bus, puis emprunter le métro ligne A ». La connexion entre les modes de transports, les temps de trajet sont deux questions centrales pour qu’aujourd’hui, au quotidien les fidésiens se déplacent en transports publics. Le transport par câble permettrait la connexion avec le Tram-train Brignais-St Paul, le métro D à Gerland, le Tram T10 en construction vers St Fons, Vénissieux.

La liberté de mobilité en transport public sur la Métropole est une perspective dans laquelle la commune devrait pouvoir s’inscrire, comme il y a 40 ans.

Monique COSSON, présidente de SainteFoyAVENIR

Tribune libre – Mosaïque n° 165 – mai/juin 2021

DESCENDRE DU « BALCON VERT » – REFLECHIR ET PRENDRE DE LA HAUTEUR !

Les relations entre la Métropole de Lyon et ses 59 communes sont régies par le pacte de cohérence métropolitain. Cet acte institutionnel négocié définit des modalités de travail et de coopération respectueuses des compétences et de la légitimité de chacun.

Sept axes stratégiques prioritaires constituent le cœur de ce Pacte. Notre municipalité les a balayés d’un revers de la main. Nous avons choisi, au conseil municipal extraordinaire du 12 mars dernier, d’en défendre trois, pour leur intérêt capital : la revalorisation des centres-bourg, les questions d’alimentation locale et saine, et de développement économique. Cependant, la majorité municipale a décidé de rejeter en bloc ce Pacte métropolitain, insatisfaite du mode de gouvernance adopté, ainsi que du montant des enveloppes budgétaires affectées, en autonomie, aux communes et à leur CTM (Conférence territoriale des maires de la circonscription). Nous le déplorons.

Ce pacte appelle un travail de coopération intercommunale cohérent, dans le cadre du projet de territoire que les maires des circonscriptions ont à construire ensemble d’ici l’automne prochain. 

Le positionnement fermé de notre Maire témoigne, encore une fois, d’une volonté de se mettre en scène dans une confrontation systématique, et de principe, avec le nouvel exécutif métropolitain. Exécutif dont elle ne partage pas l’ambition fondamentalement écologique qui préside aux choix de politiques publiques pour répondre aux enjeux climatiques.

La tactique politicienne l’emporte sur le pragmatisme ; la considération politique, sur l’intérêt général ! De ce fourvoiement, Sainte Foy-lès-Lyon ne sortira pas grandie et sera encore montrée du doigt comme la ville arc-boutée sur de vieux réflexes… Appartenir à la Métropole, s’inscrire dans sa dynamique, doit être un atout au service de toutes les fidésiennes et tous les fidésiens. Oui, il faut descendre du « balcon vert », réfléchir et prendre de la hauteur !

Olivier COUPIAC – SainteFoyAVENIR Citoyenneté.Écologie.Solidarité.

Tribune libre – Mosaïque n°164 – mars/avril 2021

Trafic apaisé et responsabilité

Notre époque vit un bouleversement climatique que certaines et certains ne veulent pas voir. Nous devons modifier durablement nos habitudes de vie. Nos politiques doivent
regarder de l’avant, avec le souci de l’intérêt général, nous inciter à d’autres pratiques ; notamment en matière de déplacements.

Aujourd’hui à Ste-Foy-lès-Lyon, malgré une étude de trafic menée sur le secteur de la rue F. Forest par la Métropole de Lyon, dès 2018, nous nous questionnons encore sur le choix de son sens unique. Cette rue étroite, en zone résidentielle, parallèle au Chemin des Fonts dans le quartier de la Plaine, connaissait un trafic à double sens. Suite au passage à sens unique du Chemin des Fonts, en septembre 2019, et malgré son aménagement en rue dite « de rencontre » à 20km/h, la circulation rue F. Forest a explosé.

Les techniciens de la Métropole préconisaient alors un sens unique dans le même sens (Sud – Nord) que celui du Chemin des Fonts pour éviter qu’elle ne devienne le support du trafic de transit. Mme le Maire était opposée à ce choix malgré la pertinence des études et
la réalité vécue par les riverains. A l’automne 2020, la Métropole a accepté une expérimentation du sens unique à contre sens du Chemin des Fonts, et de nouvelles mesures de trafic.

Où en est-on rue F. Forest ? Nous avons posé la question au Conseil Municipal le 4 février. Réponse laconique de Mme le Maire « Nous attendons encore des arbitrages…». Renseignements pris auprès de la Métropole : – les dernières études confirment, une augmentation de trafic incompatible avec la réalité résidentielle de la rue Forest. La Métropole, malgré le désaccord de notre Maire, a décidé de respecter les préconisations des études et de garantir l’apaisement de la rue. Elle fera une information spécifique auprès des riverains.

Oui, notre responsabilité sur la baisse des émissions de Gaz à Effet de Serre est engagée, à Sainte Foy, comme ailleurs. Nous vous invitons à suivre les informations concernant le transport par câble et l’intermodalité, sur notre site http://​saintefoyavenir​.org/ et à vous
mobiliser contre le projet de parking du Clos du Cardinal.

Yvette Lathuilière SainteFoyAVENIR. Citoyenneté.Ecologie.Solidarité.

Transport par câble (TpC) en milieu urbain – 6

Episode 6

Comment la commune et la Métropole vont-elles répondre aux objectifs climatiques visant la neutralité carbone, d’ici 2050 ?

Une mobilité décarbonée est l’un des enjeux pour y arriver.

Le transport par Câble est une réponse. Celles et ceux qui n’en veulent pas, qui sont vent debout contre ce projet, peuvent-ils proposer d’autres solutions pour notre commune et notre Métropole ?

Si des alternatives sont envisageables sur la commune, pour permettre de faire baisser l’utilisation de la voiture et offrir un mode de transport rapide, économe, fiable, parlons-en !

Sinon, travaillons un projet concerté de TpC qui apporte des réponses aux questions légitimes que soulève ce mode de transport urbain.

Problématique
Questions
Avantages

• Offrir un mode de transport collectif conséquent, adapté à un relief de collines et vallées (Yzeron et Saône, collines et balmes).

Pourquoi pas le Métro E ?
> C’est un autre projet : de Francheville-Alaï à Lyon-Bellecour 
> Ne dessert pas notre ville
> Coût bien supérieur 1,2M€
> Livraison en 2030, au plus tôt !

Permettre aux habitants des communes de l’Ouest lyonnais, de se rendre rapidement au centre de Lyon, ou sur l’Est de la métropole, en transport public.

• Répondre à la nécessité de baisse des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) générées par le transport routier (1/4 des émissions).

• Répondre aux objectifs climatiques visant la neutralité carbone, d’ici 2050.

• Améliorer la qualité de l’air responsable de maladies respiratoires et de 100 000 décès prématurés en France, chaque année.

Les GES sur la Métropole : quels choix, quelles alternatives aux modes de transport polluants ?

Le projet de télécabine est une alternative

Permettre aux habitants de descendre et monter les collines rapidement, sans embouteillages aux heures de pointe ni dans les ralentissements routiers quotidiens qui génèrent pollution atmosphérique, augmentation des émissions de GES, et stress.

Lyon est la deuxième ville mondiale dans le classement des villes les plus embouteillées.

• Besoin d’un transport inclus dans un réseau d’intermodalité sur l’ensemble de la Métropole

• Favoriser les transports du quotidien, cadencés, connectés entre eux, sur l’ensemble de l’agglomération.

Projet local ou Métropolitain ?

> C’est un projet qui concerne le local et s’inscrit dans un projet global de réseau de transport sur les 59 communes de la Métropole.

Cf. Rapport CEREMA*, 2018 ; p.7. « Le développement des agglomérations s’accompagne d’un développement des zones périurbaines qu’il peut être aujourd’hui difficile de desservir par un réseau de transport collectif performant… »

Intermodalité :
Le TpC est en connexion avec les autres modes de transports « lourds » : TER à Francheville, Metro et Tram à Gerland et tout le réseau de bus.

Cf. Le plan de mandat du SYTRAL, destination 2026 : Projet de trois autres lignes de tram. Ouest et Est de l’agglo seraient enfin reliés en transport en commun.

Concertation à l’automne prochain sur les quatre projets de métro, dont le métro E.

• Besoin d’un moyen de déplacement fiable et rapide.

La sécurité
Par exemple l’appréhension de la hauteur ; la peur d’une cabine qui se décrocherait, etc.

Ce que montre un retour d’expérience :
Cf. Rapport CEREMA*, 2018 , p. 58. « Un travail pédagogique est à réaliser pour rassurer à tous les niveaux et expliquer l’efficacité́, la sureté́ et la sécurité du système, les risques, les procédures d’évacuation… »

Le TpC permet de se déplacer plus rapidement qu’en voitures et bus, notamment dans le trafic pendulaire (les flux matin et soir) avec une fréquence très régulière.

• Nouveau projet de transports, qui soulève beaucoup de questions.

La Métropole prévoit une concertation à l’automne et devra répondre sur les aspects techniques et sur les aspects de transformation du paysage.

Il faut permettre l’émergence d’un véritable débat, d’une véritable concertation que nous opposerons à la stérilité de l’actuel débat orchestré par la majorité conservatrice municipale. 

Y-a-t-il une réglementation à respecter dans l’espace urbain ?

OUI
Le TpC est encadré par l’Ordonnance n° 2015-1495 du 18/11/2015 qui précise les servitudes d’utilité publique du libre survol, de passage et d’implantation de dispositifs de faible ampleur indispensables à la sécurité du système de TpC sur des propriétés privées…..

Des contentieux juridiques peuvent ralentir le projet ?

OUI
Il est donc essentiel de travailler le projet en amont avec les habitants.

Construction prévue au cours du mandat 2020-2026. Elle permettra de faire rapidement baisser les GES.

L’urgence est à dix ans pour agir et pour nous adapter au changement climatique.

• Le choix du tracé

Une concertation concernant trois tracés possibles (voir le site du Sytral l’étude de novembre 2020) est prévue à l’automne 2021.

1. Tracé nord  
Traverse le plateau nord de Sainte-Foy pour relier Confluence et Gerland

2. Tracé médian
Traverse plateau de Sainte-Foy en son centre, pour relier soit Confluence, soit Gerland

3. Tracé Sud
Évite les zones d’habitations, survole surtout des espaces boisés, ne dessert pas Sainte-Foy.

Le tracé médian serait déjà choisi ?
> Le tracé qui passe par Sainte-Foy (Gravière/ Plan du Loup, et centre) est en effet mis en avant, car il permettrait de desservir un plus grand nombre d’habitants (11000 habitants).
> Le tracé sud ne desservirait que 7000 habitants.

• Quel pourrait être le nombre d’utilisateurs potentiels ?
> Les études du Sytral de novembre 2020 évaluent à 23000 voyages/jour et 11 000 personnes transportées par jour.

Au travers de la concertation, prendre la mesure de ce nouveau projet de transport, y associer les habitants : c’est un avantage pour la pratique démocratique, l’acceptabilité.

Une enquête publique obligatoire à l’issue d’une concertation règlementaire.
La Métropole se doit de donner une information complète sur où en est le projet, quelles démarches exactement seront mises en place, et se doit de garantir que seront prises en compte toutes les questions, notamment des riverains, sur le bruit, la place et la hauteur des pylônes, le respect du patrimoine bâti et naturel….

À quelle date la concertation aura-t-elle lieu ?

> Du printemps à l’automne 2021.

> Demandons aussi des rencontres en amont avec les élu.e.s du SYTRAL.

Cf. Rapport CEREMA* 2018, p.60.

« … Bien communiquer : ne pas minimiser les impacts sur l’intégration paysagère et l’intrusion visuelle, les coûts, les risques liés à une technologie innovante, les nuisances environnementales, et mettre en évidence tous les dispositifs d’atténuation… « 

Attractivité économique, écologique et touristique.

Cf. rapport CEREMA*, 2018, p.59.

Le mode touristique et le mode transport public peuvent cohabiter, il faut informer clairement le public des différents enjeux et services afin d’éviter la décrédibilisation du TpC.

Une identité́ pour un territoire p.66

Le TpC est aussi une opportunité de donner une nouvelle image à un territoire.

• Qui viendra se promener à Sainte-Foy ?

> Des touristes, mais aussi des lyonnais qui viendront découvrir le « balcon vert de la Métropole », après une visite au musée de la Confluence, pour profiter d’un des plus beau panorama sur Lyon et ses alentours.

> Promenade dans le vieux village avec ses ruelles et ses commerces.

> Visite guidée des Aqueducs de Beaunant, promenade le long de l’Yzeron, au sein de la ceinture verte où pourrait se dessiner un parcours de découverte de la biodiversité locale.

Pour notre commune : rester ouverte aux habitants de la ville centre, aux visiteurs de la ville de Lyon classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

Pour nos commerces : un certain développement du commerce est à prévoir et donc aussi à anticiper.

Pour le foncier : préservation de la valeur foncière de l’habitat fidésien qui ne sera pas dénaturé par un afflux de demandes de logements et donc à terme de grandes constructions comme ce serait le cas avec un Métro.

CEREMA : Centre d’Etudes et d’Expertises sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement.
Établissement public, qui apporte un appui aux politiques publiques. L’étude à laquelle nous faisons référence date de 2018.

Pour un « maillage » des transports en commun sur la Métropole -5

Épisode 5

Sommes-nous condamnés dans notre secteur de l’Ouest Lyonnais, fait de collines et de vallées, à ne se déplacer qu’en voiture, ou dans des bus pris dans le flot de la circulation ?

Sommes-nous condamnés à la dégradation de la qualité de l’air dans nos communes ?

Doit-on reporter de 10 ou 15 ans notre implication dans la baisse des émissions de gaz à effet de serre, produits par les modes de transports carbonés ?

Les communes de l’Ouest de la Métropole ne sont-elles pas concernées par la question de l’urgence climatique ?


Le transport par câble répond à ces enjeux et peut permettre d’absorber de façon efficace une partie des déplacements entre l’Ouest et le Sud-Est de l’agglomération, déplacements rendus complexes par le relief et la traversée du fleuve.

C’est un mode de déplacement complètement nouveau, qui fait réagir : prenons le temps de voir ses atouts, nous n’oublierons pas les questions qu’il pose.

Le transport par câble Francheville-Gerland sera partie intégrante du réseau métropolitain, et connecté au Tram Train de l’Ouest Lyonnais Brignais Saint Paul.


La carte de 2020 du Sytral montre clairement l’absence de transport cadencé, rapide à l’Ouest de la Saône, hormis le métro à Gorge de Loup.

Le reste du secteur est desservi en bus. C’est important qu’il y en ait, c’est insuffisant pour répondre aux besoins et permettre de renoncer à l’usage de la voiture individuelle. Les bus, quand ils sont fréquents, sont souvent bondés et pris dans le flot de la circulation dès qu’ils ne sont pas en site propre. Quant aux bus à la fréquence espacée, ils sont moins attractifs et peu utilisés.

Il y a au quotidien un flot pendulaire (matin et soir) de voitures. Flot soumis aux engorgements réguliers dus aux travaux, déchargements, aux accidents, à la météo… et au nombre de véhicules en circulation !

Un transport structurant, régulier, fortement cadencé permettrait de faire baisser le recours à la voiture dans l’Ouest Lyonnais (actuellement 60 % d’après une étude du SYTRAL). C’est une urgence vis-à-vis de la question climatique, et de la qualité de l’air en ville.

La carte de 2026 : montre la connexion avec le réseau métropolitain. La connexion Ouest Est, peut être rendue possible dès ce mandat puisque le Tram T10 (Gerland, Vénissieux) est envisagé avant la fin du mandat ainsi que le transport par câble Francheville Gerland.


Qui pourrait prendre la Télécabine urbaine ?

Quelques exemples qui montrent que ce transport par câble s’intègrera dans l’offre multimodale de la Métropole et permettra de se déplacer facilement en transport en commun sur l’agglomération.

C’est un exercice intéressant pour repérer les nouvelles possibilités qui peuvent s’ouvrir dans le quotidien des habitants du Grand Lyon.

  • Des habitants de l’Ouest Lyonnais souhaitant de rendre, à Gerland, à la Halle Tony Garnier ou dans l’Est Lyonnais.
  • Des personnes résidents au Sud-Est de Lyon et travaillant sur les communes de l’Ouest.
  • Des personnels ou des usagers du Centre hospitalier de Sainte-Foy
  • Des visiteurs du Musée des Confluences, qui souhaiteraient découvrir le « balcon Vert » de la Métropole
  • Des fonctionnaires territoriaux devant se rendre au Centre départemental de gestion de la fonction publique au Plan du loup.
  • Des usagers du collège ou des gymnases du Plan du Loup.

… Et peut-être pourriez-vous être l’un ou l’une de ces utilisateur∙rice∙s ?

L’intérêt d’un tel « maillage » ne se limite pas à ces quelques exemples ; l’estimation, faite par l’entreprise d’ingénierie Egis, situe la fréquentation entre 16.000 et 23 000 voyages par jour, c’est-à-dire entre 8 000 et 11 500 personnes transportées (un aller et un retour).