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PRÉSIDENTIELLES 2022 – VOTE DU DIMANCHE 24 AVRIL

Pour sauver la fraternité, la liberté, l’égalité, dimanche 24 avril 2022, nous voterons pour Emmanuel Macron, à la présidence de notre République !

L’heure est grave, le péril démocratique est grand. Depuis avril 2002, il y a 20 ans, nous avons pris conscience de la vigueur de l’extrême droite et de sa capacité à accéder au pouvoir. Malheureusement, aucun des gouvernements, de droite et de gauche, qui se sont succédés n’ont fait décroître l’emprise du front national, devenu, dans l’habile virage de sa dé – diabolisation, « le rassemblement » national.

A l’issue de ces 5 dernières années, nous n’oublions pas que la politique sociale brutale en faveur des plus riches menée par M. Macron et sa majorité, ainsi que la violente répression des gilets jaunes, ou que la stratégie de pompier pyromane consistant à systématiquement remettre au cœur des débats les obsessions identitaires et sécuritaires de l’extrême droite, ont largement contribué à faire que ce qui était difficilement acceptable en 2017, le soit encore plus pour ce deuxième tour de 2022. 

Nous n’oublions pas non plus que le quinquennat d’Emmanuel Macron se solde par une double condamnation pour inaction climatique et que l’indigence de son programme en la matière ne laisse que peu d’espoir pour les 5 années à venir ; tandis que, ironie du calendrier, le GIEC lance son dernier appel à agir dans les 3 ans.

Mais, ne nous laissons pas tromper pour savoir de quel côté les valeurs de notre République seront respectées à l’issue de ce scrutin. Si l’extrême droite parvenait au pouvoir, la fraternité, la première, serait fortement mise à mal : l’exclusion supplanterait l’inclusion ; la liberté, la liberté d’expression d’abord serait bafouée ; quant à l’égalité des droits et des devoirs, aucunement promue pour les uns envers les autres. Si nous combattons avec détermination la politique antisociale et l’inaction climatique d’Emmanuel Macron, nous mesurons avec gravité ce que représenterait l’accession au pouvoir de l’extrême droite.

C’est donc sans ambiguïté, que nous voterons pour Emmanuel Macron pour faire barrage à Marine Le Pen, ce 24 avril 2022. 

Après ce 2ème tour nous serons présents pour porter, défendre la transition écologique, pour toutes et tous, et l’exigence démocratique.

Les élus de SainteFoyAVENIR. Citoyenneté. Ecologie. Solidarité.

Des nouvelles de notre site

Comme vous avez pu le constater, notre site est longtemps resté inaccessible pour une cause accidentelle subie par notre hébergeur, remontant à la mi-mai . Nous vous demandons d’excuser cette interruption, indépendante de notre volonté.

A ce jour, nous avons la satisfaction de pouvoir à nouveau vous donner des informations concernant notre commune, tant de la part de notre association que de nos 4 élu·e·s·.

SainteFoyAVENIR

Tribune libre – Mosaïque n° 165 – mai/juin 2021

DESCENDRE DU « BALCON VERT » – REFLECHIR ET PRENDRE DE LA HAUTEUR !

Les relations entre la Métropole de Lyon et ses 59 communes sont régies par le pacte de cohérence métropolitain. Cet acte institutionnel négocié définit des modalités de travail et de coopération respectueuses des compétences et de la légitimité de chacun.

Sept axes stratégiques prioritaires constituent le cœur de ce Pacte. Notre municipalité les a balayés d’un revers de la main. Nous avons choisi, au conseil municipal extraordinaire du 12 mars dernier, d’en défendre trois, pour leur intérêt capital : la revalorisation des centres-bourg, les questions d’alimentation locale et saine, et de développement économique. Cependant, la majorité municipale a décidé de rejeter en bloc ce Pacte métropolitain, insatisfaite du mode de gouvernance adopté, ainsi que du montant des enveloppes budgétaires affectées, en autonomie, aux communes et à leur CTM (Conférence territoriale des maires de la circonscription). Nous le déplorons.

Ce pacte appelle un travail de coopération intercommunale cohérent, dans le cadre du projet de territoire que les maires des circonscriptions ont à construire ensemble d’ici l’automne prochain. 

Le positionnement fermé de notre Maire témoigne, encore une fois, d’une volonté de se mettre en scène dans une confrontation systématique, et de principe, avec le nouvel exécutif métropolitain. Exécutif dont elle ne partage pas l’ambition fondamentalement écologique qui préside aux choix de politiques publiques pour répondre aux enjeux climatiques.

La tactique politicienne l’emporte sur le pragmatisme ; la considération politique, sur l’intérêt général ! De ce fourvoiement, Sainte Foy-lès-Lyon ne sortira pas grandie et sera encore montrée du doigt comme la ville arc-boutée sur de vieux réflexes… Appartenir à la Métropole, s’inscrire dans sa dynamique, doit être un atout au service de toutes les fidésiennes et tous les fidésiens. Oui, il faut descendre du « balcon vert », réfléchir et prendre de la hauteur !

Olivier COUPIAC – SainteFoyAVENIR Citoyenneté.Écologie.Solidarité.

RÉACTION FACE AUX PARTISANS DU « NON AU TELEPHERIQUE »

Billet d’humeur

Les partisans du NON au « Téléphérique » se sentiraient-il investis de tous les droits ? En tout cas, ils s’en donnent à cœur joie !

Encouragés par la 1ère magistrate de notre ville, l’expression de leur opposition envahit tout l’espace public d’expression municipale. À croire que la pandémie favorise cette manifestation orchestrée car d’ordinaire, le service de communication doit répondre à l’évènementiel.

Et comme si cela ne suffisait pas, la Ville elle-même organise un jeu-concours en soutien à cette fronde. C’est ainsi que des banderoles fleurissent ici et là. On peut tout à la fois s’opposer, jouer et remporter un prix !!!

Curieuse manifestation tout de même !! Que signifie « jouer » autour dune question aussi importante que celle des transports en commun ? N’est-ce pas se jouer de leurs usagers ? 

Les auteurs de ce chahut médiatique laissent croire qu’il n’y aurait pas d’habitants favorables à ce projet ou – pire encore – que ceux-ci n’oseraient pas s’exprimer face à une telle opposition. On peut même relever une menace à peine voilée dans l’avis d’une habitante cité dans le Progrès du 22 mars : « S’il y a un Fidésien pour, il doit se sentir bien seul ! Je serais étonnée qu’il mette une pancarte sur son balcon, de peur de représailles ! ». AMBIANCE … un jeu où l’on ne s’amuse guère et qui conduit surtout à s’enfermer dans ses convictions.

À l’instar de ses détracteurs, Il ne suffit pas d’afficher une banderole en disant OUI, pour faire advenir un projet. Ses partisans auront à cœur de suivre pas à pas sa construction, son évolution, d’en prendre la mesure, de consulter, d‘informer, de débattre. Le NON est la position de blocage qui met fin à toute avancée de dialogue, de négociation, et qui laisse les habitants sans réponse à leurs questions de déplacement. N’est-ce pas « jeter le bébé avec l’eau du bain » ?

Car enfin, ce projet qui peut surprendre, est novateur. Face à cela, il semblerait que le mouvement d’opposition s’exprime volontairement de manière rétrograde en choisissant un vieux tracteur à la réforme, comme mascotte ! Pourquoi faudrait-il priver les habitants de le découvrir par une information adéquate afin de se faire une idée la plus précise de cette forme de transport, pièce indispensable dans le puzzle de l’intermodalité des TCL. À la place de cela, la Ville fait le choix de la désinformation sur ce projet, en redoublant d’ironie et persiste à l’appeler « téléphérique ». Et non, comme certains le disent, nous ne sommes pas à la montagne ! Ici il est question de Transport par câble urbain, avec un télécabine.

La Métropole met en œuvre un projet ambitieux de développement des transports en commun en doublant les investissements qui leur sont consacrés. Peut-on rêver de meilleure issue que de parvenir à la diminution du trafic automobile et de toutes les nuisances sanitaires qui lui sont liées ?

Face à ce jeu qui crée la polémique et fait obstacle à l’information et à la concertation, il nest que temps de siffler la fin de la partie et de prendre de la hauteur !

Un membre du CA de SainteFoyAVENIR

La polémique, digne d’un soufflé au fromage, est vite retombée à Lyon !

« La seule simplification temporaire de la composition des repas décidée par la ville de Lyon, dans le souci de maintenir ouverts les services de restauration scolaire tout en en fluidifiant le fonctionnement […], ne crée pas un risque sanitaire pour les enfants qui serait susceptible d’excéder le risque grave de contamination qui résulterait d’un engorgement des locaux dédiés, ni les conséquences préjudiciables qu’aurait la nécessité de fermer le service ou d’en réduire fortement l’accès. »

Ce sont en ces termes que le tribunal administratif de Lyon a rejeté la demande émanant de l’opposition divers droite et de la FDSEA à la décision de la ville de Lyon en proposant un seul menu unique : sans viande durant la période de crise sanitaire au service de cantine. 

Par-delà cette décision, le tribunal a parfaitement remis les pions sur l’échiquier aussi bien au niveau local que national…

Les élus écologistes de la ville de Lyon ont bien compris le fonctionnement pour répondre le plus efficacement et sans discriminer les enfants. Mais aussi répondre au besoin des parents qui n’ont pas d’autre choix en termes d’organisation professionnelle et personnelle que d’inscrire leurs enfants au service de restauration scolaire.

Au-delà de cette décision, c’est aussi une simplification qui facilite le quotidien des agents municipaux déjà éprouvés par les modifications de protocole à répétition.

A Sainte Foy-Lès-Lyon, les menus n’ont pas changé depuis plus de 10 ans !! Toujours les mêmes offres « classique » ou « sans porc ». Derrière ces choix on peut se poser la question : à qui s’adressent ces menus ? Certains parents se sentent stigmatisés et d’autres pensent que le menu « sans porc » c’est pour les étrangers… 

Un menu « sans viande » à la place du menu « sans porc » répondrait davantage aux attentes des parents et pourrait inciter plus d’enfants à se diriger vers ce type de repas. 

Groupe SainteFoyAVENIR – Citoyenneté.Ecologie.Solidarité

NOURRIR les élèves de nos écoles : première préoccupation de santé publique pour les communes.

Il y a une semaine, l’affaire des “menus sans viande” de la ville de Lyon a déchaîné dans les médias des réactions hystériques, qui, si elles signalaient l’approche de la campagne présidentielle, n’en comportaient pas moins leur lot de bêtises et de contre-vérités. Au-delà des passes d’armes, rappelons ici simplement quelques faits :

  • Gérard Collomb, aveuglé par une “idéologie scandaleuse” ?

Compte tenu de l’évolution des protocoles sanitaires ce mois de février, imposant notamment une distance plus grande entre les tables et le non brassage des classes, Grégory DOUCET, maire écologiste de Lyon, a fait le choix (pour cette période 4 de l’année scolaire : entre les vacances de février et celles d’avril) de ne proposer qu’un seul type de repas dans les cantines de ses 206 écoles. Quelques mois plus tôt, au mois de mai 2020, à la sortie du premier confinement, G. Collomb prenait les mêmes mesures, sans susciter à ce moment-là une quelconque réaction.

G. Doucet a fait ce choix afin de pouvoir accueillir les quatre jours de la semaine scolaire tous les enfants inscrits à la cantine et de fluidifier et faciliter le service, compte tenu des contraintes du moment. Il a choisi des « repas sans viande », c’est à dire trois repas qui comportent du poisson ou des œufs et un repas végétarien (Cf. application de la loi Egalim, depuis novembre 2019), par semaine.

  • Le choix du repas sans viande est-il habituellement possible dans nos communes ?

Puisqu’Etienne Blanc, président du groupe Droite, Centre et Indépendants et ex-candidat à la mairie de Lyon s’indigne que “cette manière d’asséner un choix, sans aucune alternative possible, est proprement inadmissible”, posons la question du choix.

À Lyon, plus de 40% des familles demandent des repas sans viande pour différentes raisons : – choix alimentaire, goût et abattage hors rites confessionnels. C’est pourquoi le repas sans viande est proposé quotidiennement à côté du repas classique ; hors le jour du repas végétarien hebdomadaire.

À Ste Foy, ces demandes ne sont pas prises en compte par la mairie et lorsqu’il y a de la viande au menu de mi-journée, les familles dont les enfants n’en mangent pas, doivent s’organiser pour faire déjeuner leurs enfants à la maison.

Enfin, en janvier 2019, sur la base des données scientifiques collectées au cours des dix dernières années, Santé publique France conseillait de manger moins de viande et de produits transformés, de diversifier les sources de protéines passant par l’apport de plus de protéines végétales (notamment légumineuses : lentilles, pois chiches, …) et de privilégier une alimentation biologique. C’est la raison du plan protéines végétales lancé alors par notre gouvernement actuel.

Nul n’ignore plus que nous traversons depuis un an une crise sanitaire sévère qui nous oblige à prendre collectivement nos responsabilités avec, pour les communes, l’impérieuse nécessité d’assurer à tous les élèves de leurs écoles publiques, sans exclusion, la qualité nutritionnelle dont ils ont besoin.

Sur ce sujet essentiel, cette agitation opportuniste vient hélas occulter des questions de fond comme celle du développement de filières d’approvisionnement locales, la relocalisation de terres agricoles (voire l’implantation de fermes urbaines) et de cuisines centrales communales, ou celle de la dégradation des conditions de travail des agents des cantines, sommés de s’adapter aux successifs protocoles sanitaires. Mais cela fera l’objet d’un prochain article…

Groupe SainteFoyAVENIR – Citoyenneté.Écologie.Solidarité

Pour un « maillage » des transports en commun sur la Métropole -5

Épisode 5

Sommes-nous condamnés dans notre secteur de l’Ouest Lyonnais, fait de collines et de vallées, à ne se déplacer qu’en voiture, ou dans des bus pris dans le flot de la circulation ?

Sommes-nous condamnés à la dégradation de la qualité de l’air dans nos communes ?

Doit-on reporter de 10 ou 15 ans notre implication dans la baisse des émissions de gaz à effet de serre, produits par les modes de transports carbonés ?

Les communes de l’Ouest de la Métropole ne sont-elles pas concernées par la question de l’urgence climatique ?


Le transport par câble répond à ces enjeux et peut permettre d’absorber de façon efficace une partie des déplacements entre l’Ouest et le Sud-Est de l’agglomération, déplacements rendus complexes par le relief et la traversée du fleuve.

C’est un mode de déplacement complètement nouveau, qui fait réagir : prenons le temps de voir ses atouts, nous n’oublierons pas les questions qu’il pose.

Le transport par câble Francheville-Gerland sera partie intégrante du réseau métropolitain, et connecté au Tram Train de l’Ouest Lyonnais Brignais Saint Paul.


La carte de 2020 du Sytral montre clairement l’absence de transport cadencé, rapide à l’Ouest de la Saône, hormis le métro à Gorge de Loup.

Le reste du secteur est desservi en bus. C’est important qu’il y en ait, c’est insuffisant pour répondre aux besoins et permettre de renoncer à l’usage de la voiture individuelle. Les bus, quand ils sont fréquents, sont souvent bondés et pris dans le flot de la circulation dès qu’ils ne sont pas en site propre. Quant aux bus à la fréquence espacée, ils sont moins attractifs et peu utilisés.

Il y a au quotidien un flot pendulaire (matin et soir) de voitures. Flot soumis aux engorgements réguliers dus aux travaux, déchargements, aux accidents, à la météo… et au nombre de véhicules en circulation !

Un transport structurant, régulier, fortement cadencé permettrait de faire baisser le recours à la voiture dans l’Ouest Lyonnais (actuellement 60 % d’après une étude du SYTRAL). C’est une urgence vis-à-vis de la question climatique, et de la qualité de l’air en ville.

La carte de 2026 : montre la connexion avec le réseau métropolitain. La connexion Ouest Est, peut être rendue possible dès ce mandat puisque le Tram T10 (Gerland, Vénissieux) est envisagé avant la fin du mandat ainsi que le transport par câble Francheville Gerland.


Qui pourrait prendre la Télécabine urbaine ?

Quelques exemples qui montrent que ce transport par câble s’intègrera dans l’offre multimodale de la Métropole et permettra de se déplacer facilement en transport en commun sur l’agglomération.

C’est un exercice intéressant pour repérer les nouvelles possibilités qui peuvent s’ouvrir dans le quotidien des habitants du Grand Lyon.

  • Des habitants de l’Ouest Lyonnais souhaitant de rendre, à Gerland, à la Halle Tony Garnier ou dans l’Est Lyonnais.
  • Des personnes résidents au Sud-Est de Lyon et travaillant sur les communes de l’Ouest.
  • Des personnels ou des usagers du Centre hospitalier de Sainte-Foy
  • Des visiteurs du Musée des Confluences, qui souhaiteraient découvrir le « balcon Vert » de la Métropole
  • Des fonctionnaires territoriaux devant se rendre au Centre départemental de gestion de la fonction publique au Plan du loup.
  • Des usagers du collège ou des gymnases du Plan du Loup.

… Et peut-être pourriez-vous être l’un ou l’une de ces utilisateur∙rice∙s ?

L’intérêt d’un tel « maillage » ne se limite pas à ces quelques exemples ; l’estimation, faite par l’entreprise d’ingénierie Egis, situe la fréquentation entre 16.000 et 23 000 voyages par jour, c’est-à-dire entre 8 000 et 11 500 personnes transportées (un aller et un retour).

Le projet de transport par câble a une histoire…. -4

Si vous ne la connaissez pas, nous vous invitons à la lecture de ce récit :

Episode 4

Dès 2011 des militantes et militants écologistes, socialistes et citoyen∙ne∙s de Francheville, Sainte-Foy-lès-Lyon, La Mulatière, Lyon 2, se préoccupaient de la saturation du trafic routier sur les axes de leurs communes, pour descendre et revenir de Lyon et son agglomération. Ils se préoccupaient également de l’insuffisance du réseau de bus, comme alternative au transport routier.

A la même époque M. Collomb président de la Métropole, et les Maires des différentes communes proposaient la même réponse : la construction de l’Anneau de Sciences, contournement routier entre Tassin et St Genis-Laval, avec un « bel » échangeur à Beaunant. Ce projet de 3 Milliards d’euros ne verra pas le jour et évitera aux habitants la dégradation de la qualité de l’air et la suppression d’espaces naturels. Il a été abandonné entre les deux tours des élections municipales et Métropolitaines. Enfin !

Revenons à nos militant∙e∙s, pas spécialistes et pourtant très motivés. Ils ont commencé à travailler avec Pierre JAUSSAUD (professeur honoraire de l’Institut National Polytechnique de Grenoble) spécialiste du transport par câble.

Le premier constat était la problématique géographique de notre secteur vallonné, le passage de deux vallées celle de l’Yzeron, celle de la Saône, en transport public conséquent. Une autre préoccupation pragmatique était de penser la connexion avec des transports structurants qui existaient déjà, comme le Tram-Train de l’Ouest Lyonnais (TTOL) Brignais St Paul et le Tramway ligne T1 à Confluence.

Pierre JAUSSAUD nous a apporté les points d’appui qu’offraient le transport par câble :

Adaptation à la géographie des vallons du lyonnais – Libération de l’espace au sol, à part les stations et les pylônes – Opérationnalité quelles que soient les conditions météorologiques (neige, verglas, pluie) – Assurance de trajets courts et constants – Réduction importante du temps d’attente aux stations – Aucune émission de CO2, et très peu de consommation d’énergie – Coût d’installation et d’exploitation moins cher, par rapport à d’autres modes de transport – Intérêt touristique envisageable.

Nous avons travaillé sur deux lignes

Ligne 1, Francheville – Sainte Foy- Confluence avec 7 stations : Gare de Francheville (connexion avec TTOL) / Station la Gravière (connexion bus C 19, C20, 14 et grandes surfaces) / Plan du Loup (connexion bus 49, Centre de gestion de la Fonction Publique Territoriale, zone économique, Calicéo…) / Station Hôpital (connexion C19, maternité, EPHAD) / Station Mairie (connexion 49, 90, C19, commerces, bourg patrimonial) / Station Bourrat-le Fort / Station Confluences (connexion T1) 

Ligne 2, Sainte Foy – Oullins avec 3 stations : Station Bourrat – le Fort / Station la Mulatière (connexion 8, 17), Gare d’Oullins (connexion Métro B, gare SNCF bus 17, 63, C7, C10, 14)

Le dossier que nous avions constitué, n’était qu’une pré-étude qui a permis de rencontrer l’ensemble des Maires concernés. Elle a été envoyée au Président du Sytral, au Président de l’agglomération, aux groupes politiques du Grand Lyon et a été présentée à l’automne 2013 lors d’une réunion publique au Tabagnon (La Mulatière) devant 200 personnes.

Comme vous le voyez, il y a de nombreuses similitudes avec le projet que le Sytral présente sur son site en 2021. Les différences, les variantes existent sur Sainte Foy (desserte de l’Hôpital, station à Bourrat) et sur Lyon : jonction avec le métro à Gerland et le futur T10.

En mai 2013 les Maires de Francheville, La Mulatière, Oullins et Lyon 2e signaient un courrier au Président du Grand Lyon qui appuyait ce dossier technique.

Sans nouvelle le groupe télécabine avait repris son bâton de pèlerin pour rencontrer les nouveaux maires élus en 2014 à Sainte Foy-lès-Lyon, Francheville. Cette démarche a sûrement été à l’origine du courrier de 2017 des cinq Maires et deux sénateurs.

Ce bout d’histoire, explique l’intégration de ce projet sur des listes municipales en 2020, (par exemple SainteFoyAVENIR) et dans le programme Métropolitain des écologistes porté par Bruno Bernard.

Il n’y a ni revanche politique, ni punition de la part du Président de la Métropole, comme Madame le Maire le laisse entendre, plutôt une cohérence entre ce que l’on dit et ce que l’on fait.

« Si on parlait du Téléphérique… et de ce qu’il y a derrière » -3-

Episode 3

— — — — — — — –Dans la suite des informations publiées autour de ce dossier, nous vous invitons aujourd’hui à prendre connaissance du courrier adressé à Monsieur Bruno BERNARD, Président de la Métropole de Lyon (Format PDF).

Les 4 élus élus municipaux de SainteFoyAVENIR et la présidente de l’association, ont tenu à lui faire part de leurs remarques et positions au sujet du transport par câble Francheville-Gerland, prévu par le SYTRAL dans le Plan de Mandat voté le 17 décembre 2020.

2021_01_20 lettre au pdt de la metro. TPC

La suite au prochain épisode…

« Si on parlait du Téléphérique… et de ce qu’il y a derrière » -2-

Episode 2

— — — — — — – Le projet de Transport par câble n’est donc pas seulement un dossier technique, c’est également un dossier politique , un projet emblématique que Madame Sarselli n’entend pas laisser implanter sur la commune.


Dans le cadre de ce combat politique , le cabinet de Madame la Maire a sollicité les élus municipaux de Sainte-Foy-lès-Lyon « …. Madame la Maire et les signataires ont la conviction que ce sujet commande de dépasser les clivages politiques et les réflexes partisans. Une union municipale peut ainsi être trouvée pour interpeller Monsieur Bruno Bernard sur les nécessités d’agir en concertation avec les populations locales » . En fait « d’interpeller » le président du Sytral « sur les nécessités d’agir en concertation » il est surtout question d’empêcher le projet..

A cette proposition de courrier adressée par le cabinet de madame la Maire , voici la réponse des Élus de SainteFoyAVENIR

À l’attention de Madame Véronique Sarselli

Sainte-Foy-Lès-Lyon le 14 janvier 2021

Objet : Projet SYTRAL – téléphérique Ouest lyonnais

Madame Le Maire,

Dans le courriel du 12 janvier 2021 au soir, envoyé par votre chef de cabinet, vous avez sollicité l’ensemble des élus de Sainte-Foy-lès-Lyon pour interpeller le président du SYTRAL, au sujet du projet de télécabine urbain.

Sur la forme, nous regrettons la méthode par laquelle vous sollicitez notre concours : En effet, au nom d’une urgence dont nous n’avons pas saisi la teneur, nous sommes sommés de nous positionner en moins de 48 heures, à propos d’un texte sur lequel nous n’avons pas été consultés, une telle urgence interdisant évidemment toute possibilité de modification. Un minimum de cohérence avec l’esprit de concertation que vous défendez, eût exigé que vous sollicitiez l’ensemble des élus pour élaborer une démarche commune en direction de la Métropole, ce qui n’a pas été le cas.

Sur le fond, à la lecture de votre lettre, on peut noter qu’il ne s’agit pas tant « …d’interpeller Monsieur Bruno Bernard sur les nécessités d’agir en concertation avec les populations locales » que d’agglomérer l’ensemble des élus de la commune, dans une démarche d’opposition au projet de transport par câble de type téléphérique urbain que vous avez affichée sur le site de la mairie. Ce petit « glissement” de votre part augure mal d’une possibilité « de dépassement des clivages politiques et des réflexes partisans ».

Pour ces raisons, nous ne souhaitons pas nous associer à votre démarche. Nous restons bien évidemment ouverts à l’idée d’actions trans-partisanes à condition qu’elles respectent les principes de collégialité et de neutralité énoncés ci-dessus.

Sur le fond d’autre part, nous ne pouvons vous rejoindre sur la méthode que vous proposez d’un référendum, ayant valeur de veto sur le projet. En effet, une concertation consiste à consulter les intérêts particuliers pour tenter d’en dégager une conclusion s’adaptant au mieux à l’intérêt collectif. Cette analyse autorise toute la richesse de point de vue et de nuance qu’exige un projet aussi complexe, bien loin du prisme nécessairement restreint et simplificateur du référendum que vous proposez.

Dans l’attente de nos participations actives et constructives et permettant de faire avancer l’intérêt général, recevez Madame Le Maire, l’assurance de notre considération distinguée.

Groupe SainteFoyAVENIR Citoyenneté – écologie – Solidarité

Yvette Lathuilière & Faïza Mihoubi, Conseillères Municipales 

Olivier Coupiac & Serge Replumaz, Conseillers municipaux

La suite au prochain épisode.